Critique de The Killing Joke d’Alan Moore

Ma première vrai rencontre avec le Joker eut lieu dans le premier Batman de Tim Burton. Ses autres apparitions (dans les comics et le dessin animé des années 90) ont confirmé l’image que j’avais de lui. Flamboyant, fou à lier et machiavélique au possible, tel était le Joker que j’imaginais. Ajoutez à cela que la première impression étant toujours la plus dure à faire disparaître, j’ai longtemps pensé que finalement, c’était vraiment lui le tueur des parents du jeune Bruce Wayne et que son visage n’était dû qu’à un bain d’acide.

Dans Batman : The Dark Knight, Christopher Nolan a donné son image du Joker, un parrain de la mafia, intelligent, machiavélique, dangereux. Personne ne connaît son histoire (contrairement à celui de Burton), mais en contrepartie, il perd de sa flamboyance au profit d’une folie presque intérieure, et d’autant plus terrifiante.

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  1. Certains fans le présentent comme une oeuvre majeur, la meilleure représentation du Joker, moi tout ce que je vois c’est une volonté d’expliquer la sur-représentation du joker dans Batman. Qui est avant tout à but lucratif.

    Sur le fond, on a d’un coté le Joker qui tourne en boucle et qui tente de faire toujours pire pour attirer l’attention puis de l’autre coté on a Batman, qui ne peux que l’arrêter continuellement.

    Cela rejoint ce que je pensais des comics, cela peut être plaisant à lire mais ce qui est regrettable c’est la façon de vouloir rendre sérieuse quelque chose qui n’a jamais eu pour vocation de l’être.
    J’ai aussi l’impression que le Joker sert d’exutoire à l’auteur.

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