Download Festival Paris 2017 : bières, bouffe et bilan !

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Il est temps de vous faire un retour sur trois jours de Download Festival Paris 2017 ! On vous parle des bars, des groupes et de l’ambiance. Bref, de tout ce qui doit faire qu’un festivalier rentre chez lui éreinté mais heureux, sale mais souriant, puant mais satisfait.

L’année dernière, le Download avait posé ses tentes à l’Hippodrome de Longchamp pour la première fois en France. La deuxième année de Download Festival Paris marque justement un éloignement géographique par rapport à la capitale. Bonne idée ? Des avantages à en tirer ? Une meilleure organisation que l’année précédente ?

Réponses suite à trois belles journées ensoleillées.

Meilleure organisation et gros service de sécurité

Changement de localisation radical pour le Download. Les festivaliers ont rendez-vous sur la Base Aérienne 2017 (BA217) du Plessis-Paté, à proximité de Brétigny-sur-Orge.

Le camping préférable

Honnêtement, pour ceux qui ne sont pas hébergés au camping, il faut un certain temps pour parvenir sur le site du festival ! Il faut en effet compter au moins 1h30 depuis le centre de Paris, soit une heure de RER C puis 30 minutes d’approche à pieds. Le camping semble donc impératif pour ceux qui souhaitent profiter au maximum du festival.

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D’autant plus qu’un retour en RER C est peut être très long car il n’y a vraiment pas beaucoup de trains en soirée ! Même si la RATP / SCNF a mis en oeuvre un service spécial, il n’est pas pour autant exceptionnel… Les derniers trains n’allant que jusque gare d’Austerlitz, sans traverser Paris… Mais bon, il ne fallait pas s’attendre a ce que le Service Public en fasse des tonnes non plus.

Une bonne organisation générale

L’ensemble est plutôt bien organisé pour un festival qui s’installe pour la première fois sur la BA217.

C’est le service d’ordre et de sécurité qui impressionne de prime abord. Forcément, la proximité de la base militaire apporte certainement d’autres contraintes… Mais nous n’avions encore jamais vu autant d’hommes en armes aux alentours d’un festival ! Le service de sécurité privé du festival est aussi très largement représenté et les fouilles à l’entrée sont importantes. Les sacs sont fouillés minutieusement. Et on ne va pas s’en plaindre.

Une fois franchies les différentes étapes de contrôle (en deux temps), nous pénétrons enfin sur le site.

Un vaste site et une programmation diversifiée

4 scènes bien espacées (voire trop ?)

L’avantage principale de la BA217 du Plessis-Paté est de proposer un très grand site. On ne s’est jamais senti trop serrés, sauf peut-être sur Linkin Park en front-raw ! L’espace est aussi bien agencé dans les grandes lignes. Les scènes sont suffisamment distantes les unes des autres pour ne pas se faire chevaucher les systèmes de sons.

En revanche, les deux MainStage sont bien trop distantes entre elles. Il est difficile voire impossible de profiter des deux scènes à un seul endroit tout en ayant un son correct. Dommage que les deux scènes n’aient pas été positionnées cote-à-cote afin de pouvoir profiter des deux systèmes de sons ainsi que des retours vidéos sur les écrans géants.

Pour ceux qui se situaient un peu loin des scènes, il fallait aussi avoir de bons yeux car il n’existait pas d’écrans intermédiaires (derrière les régies par exemple). Toutefois, rien à redire sur la qualité du son, c’était très propre de près comme de loin, dépendant quand même des ingés son des différents groupes !

Et pour ceux qui voulaient bénéficier d’une petite pause pour se restaurer, deux grands espaces permettaient d’accéder à un très large choix culinaire. Mais nous y reviendront ! A noter que ces espaces étaient très biens placés car moins bruyants.

Une programmation diversifiée

download_festival_paris_2017L’affiche du Download Festival Paris 2017 (pfiou c’est long comme nom !) est très variée, les journées le sont aussi. Peut-être que seul le dimanche 11 juin était plus marqué par le courant punk et ses dérivés avec Rancid, Suicidal Tendencies et Green Day.

Pour les autres têtes d’affiches, nous sommes clairement en plein dans les années 2000, ou juste avant : Linkin Park, System of a Down, Blink-182, Gojira, Five Finger Death Punch, Epica, Alter Bridge, et bien d’autres.

La programmation de cette année en fait donc un festival finalement assez jeune ! Même si de grands pontes sont présents, tels que les immortels de Slayer mené par l’increvable Tom Araya, ou encore le revival de RATM sous la forme du super-groupe Prophets of Rage.

Une jolie mixité qui offre plusieurs alternatives tout au long de la journée.

Parmi les gros kiff du festival, on retiendra très clairement Prophets of Rage, Epica, Kontrust, Blink-182 et bien sûr les français de Gojira (même de loin) !

Ambiance et décorations assez “light”

L’univers du Download

La déco est hyper limitée au Download Festival. Les différents espaces, points de ventes et stands de préventions sont logés sous les traditionnelles tentes blanches de festival.

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Par endroits, une déco “aérienne” a été mise en place et qui correspond à l’univers de la base aérienne 🙂 Quelques avions sont exposés, ainsi que des pièces de moteurs. Dommage que cette décoration ne soit pas mise en valeur et pauvrement détourée de grilles en fer hyper classiques.

En bref, on ne vient pas pour l’univers ou spécialement pour l’ambiance mais surtout pour la musique et l’opportunité d’avoir un festival plus proche de Paris !

Bouffe, bière et vidange !

Un large choix de restauration

Entre deux pogos, il faut bien reprendre des forces ! Heureusement, le Download Festival est truffé de stands de bouffe pour répondre aux assauts des vikings, licornes, pères noëls et vestes à patchs.

La proximité de Paris offre l’opportunité de voir certains des plus fameux food-truck débarquer : La Brigade, Bocamexa. Mais pas que ! Le choix est toujours super varié, de la cuisine africaine avec du wassa-wassa jusqu’à l’étrange mais addictive Spätziflette des géniaux gens de chez Avale.

Le choix de restauration est dispatché en deux World Food, équipés de tables pour prendre un peu de bon temps ! Les tarifs sont raisonnables sans pour autant être bon marché. Un festival de cette envergure n’est de toute façon pas souvent donné ! Il faut prévoir entre 10 et 15 euros par repas pour bien manger (plat et dessert).

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L’efficacité Cashless

Tous les paiements peuvent s’effectuer en Cashless (sauf au Metal Market), excellente chose qui permet d’éviter les échanges de monnaie. Et surtout, d’éviter de sortir une carte de paiement de manière systématique.

Le rechargement du Cashless s’effectue aux bornes dédiées ou directement sur l’application. De quoi désengorger un peu les différents stands.

Les bars en peine

Cependant, le Cashless n’aura pas suffit à réguler les files d’attentes aux différents bars. La journée de samedi, marquée à la fois par une très forte affluence et par une canicule voit les débits de boissons pris d’assauts !!! Certains diront avoir patienté plus d’une heure pour obtenir une précieuse bière.

La bonne idée pour l’année prochaine serait d’équiper le festival de distributeurs de bière ambulants ! De courageux porteurs de gros fûts circulant dans le festival à la recherche de fainéants assoiffés pourrait encore limiter l’attente aux bars.

Et pour le reste ?

La bière ne suffisant pas à étancher les soifs, surtout avec plus de 30 degrés au soleil, même les festivaliers les plus alcoolisés se sont rués sur les robinets d’eau… Malheureusement, tout comme pour les bars, les points d’eau manquaient à l’appel.

Même si les toilettes étaient elles bien dimensionnées, les robinets étaient eux bien trop peu nombreux. De plus, le système pour ouvrir l’eau était super étrange et positionné bien trop bas, ne permettant pas de remplir facilement une bouteille d’eau, même petite.

Sinon, on a quand même survécu !

 

Dernière chose, le Metal Market était relativement classique mais impossible de trouver des goodies de groupes. Pour cela, il était obligatoire de passer sur le stand de Merchandising Officiel, forcément pris d’assaut dès l’ouverture…

Le bilan pour ce Download Festival Paris 2017

Rien à redire sur la programmation. Elle était assez diversifiée et mélangeait des groupes majeurs comme récents, tout en sachant varier de styles. Il manquait peut-être de groupes “décalés” ou encore de Metal Symphonique, pour le reste, rien à signaler !

L’organisation a semblé tout à fait maîtrisée, tant sur la sécurité que pour l’accueil des festivaliers. La problématique des transports en commun n’étant pas totalement du ressort des organisateurs…

Le temps aura été clément, avec un samedi très chaud.

Le Download Festival semble bien parti pour s’installer dans la durée en France.

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1 commentaire
  1. Du merchandising sur les groupes, on en trouvait bel et bien sur le Metal Market. DVD, porte-monnaie, T-Shirt d’une tonne de groupes, etc… Il y avait l’embarras du choix à moins bien sûr de vouloir à tout prix un goodies en particulier. Mais, là, peut être qu’internet est ton ami !
    La décoration, oui, c’est spartiate mais effectivement, on vient pour la musique ou pour l’ambiance Disneyland ? Il y a aussi des festivals moins gros, plus sympathiques, moins perclus de bo-bo, sans grande décoration où l’on n’a pas à faire des choix cornéliens pour voir les groupes qui passent en même temps du type Alcatraz.
    Personnellement, je me suis plus éclaté sur les petites scènes comme l’excellente prestation de Skinny Puppy, de Coheed & Cambria ou Hatebreed !
    Pour le reste, oui, les points d’eau étaient insuffisants vu la météo…

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