#Hellfest Report : Jour 1

La petite commune de Clisson devient, le temps d’un week end de 3 jours, la capitale internationale du Metal. Au programme : musiques extrêmes, vestes à patchs, punk, mais aussi de grands classiques de la scène rock / hard rock !

Les deux métalleux de la Redak Lifestyle Oblikon vous proposent de revenir sur la première journée du festival, le 19 juin 2015.

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Ce qu’il faut retenir de cette première journée…

Non, nous n’avons pas couvert tous les concerts ! Il faut savoir que six scènes alternent des live en quasi-simultané… et que nous sommes plutôt fans de Heavy Metal.
 
Les hostilités commencent pour nous sur la Mainstage 02 avec les américains de Godsmack qui mettent l’ambiance dans ce style particulier alternant de puissantes chansons et des titres plus calmes. Une bonne entrée en matière pour attaquer 3 jours de festival. C’est propre.
Changement d’ambiance sur la Warzone (scène dédiée aux courants punks et dérivés) avec Wolfbrigade. La batterie crache sa rythmique D-Beat et les fans sont conquis. Le crust punk des suédois est presque trop sage pour être crusty !
Affamés, la proximité des stands de ravitaillement en travers de porcs est fortement apprécié. Un peu de queue mais cela valait le coup.
wolfbrigade
C’est sans attendre plus longtemps que nous courrons rejoindre la Mainstage 01 pour le concert de Billy Idol. Le show est sans fioritures pas : de toiles géantes, pas d’écran de projection, peu de jeux de lumières, tout simplement du bon rock n roll ! La foule est enchantée et reprend en chœur les plus grands titres du groupe : White Wedding, Rebel Yell. Un vrai bon moment ou les membres du groupe s’amusent et cela se voit.
Par facilité, nous enchainons avec Sodom qui déroule un gros trash violent et peu délicat (cf. le nom du groupe…). Sodom ça fait toujours mal la première fois ! Mais à seulement trois membres, la qualité est au rendez-vous.
sodom
La qualité du son qu’arrivent à sortir les techniciens du Hellfest est à saluer. De quasiment partout, le son est clair et propre, que l’on soit situé sous les enceintes ou au fond de la fosse. Pour la Redak, une petite pause s’impose.
Motorhead, nous passons donc en coup de vent pour constater que Lemmy Kilmister est toujours aussi cramé… Le pauvre bonhomme n’est qu’un écho de son propre personnage… Tous les ans, nous disons que c’est la dernière fois qu’il sera sur scène, mais il tient bon le bougre !
lamb_of_god
Heureusement, Lamb of God apporte un peu de fraîcheur et de sang neuf en Mainstage 02. L’ambiance est chaude et cela bouge énormément. Le leader du groupe, Randy Blythe, dégage une énergie impressionnante et le public le suit.
Pour se reposer de ces émotions, nous retournons en Warzone (la meilleure bouffe du festival est là bas !). L’écoute de quelques titres de Peter and the Test Tube Babies repose et permet de digérer. Le punk a ce côté positif, festif et joyeux qui met de bonne humeur avant de repartir pour du plus sérieux.
alice_cooper
Alice Cooper : toujours aussi bon sur scène, le maquillage cache les années qui passent et le public est conquis d’avance. Tout est fait pour que le jeu de scène soit excellent, dans la pure veine Alice Cooper (feed my Frankenstein, décapitation à la guillotine, camisole de force, combat contre une infirmière qui est une Harley Quinn diabolique etc…). Musicalement, cela tient la route. Les musiciens sont bons et ont assurés les chansons à ne pas manquer : Poison, School’s Out…
Sur une autre scène, les excités de Children of Bodom ont fait hurler le Hate Crew dans un répertoire toujours aussi rapide. A croire qu’ils ne peuvent pas jouer plus d’une heure. Le son est propre sans pour autant être magnifique, ce qui est peut-être du au format de la scène The Altair. Un kiff personnel de la Redak.
Retour aux grands classiques du heavy mtal avec Judas Priest. Malgré des musiciens qui tiennent la route musicalement, la voix ne suit pas. Le concert est teinté de nostalgie sans jamais faire vibrer. Rob Halford est très fatigé (un peu comme Lemmy), il ne se fait même pas chier et ne chante plus les refrains des chansons. C’est donc la foule qui a chanté pour lui Breaking the Law ou encore Hell Bent for Leather. Dommage. Mais nous aurons au moins vu les Metal Gods une fois dans notre vie !!!!
judas_priest
La fin de soirée propose un choix difficile : Slipknot VS Dead Kennedys. Chacun mythique dans son style. Nous démarrons donc sur Slipknot car nous avons un faible assumé pour Corey Taylor. Malheureusement, ce n’est pas très convainquant et peut-être pas assez bourrin. Le public semble conquis, mais pas nous, qui décidons de migrer de nouveau vers la Warzone pour assister au concert des Dead Kennedys. Beaucoup plus groovy et moins violent que dans les grandes années, le groupe nous assure quelques moments sympathiques avant de retourner vers un bon gros matelas et préparer la journée numéro deux… qui sera assurément fatigante !!!
slipknot

Organisateurs et bénévoles

Tout comme l’année dernière, ce qui frappe d’entrée de jeu est cette logistique de folie qui permet de drainer 150.000 festivaliers dans d’excellentes conditions. Très peu de files d’attentes à l’entrée, des scènes accessibles, de nombreux stands pour se désaltérer, grignoter un morceau ou carrément manger un travers de porc. Un grand bravo aux organisateurs et bénévoles qui fournissent tous les ans un service de qualité.
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