#HellfestReport Jour 2 : Ultra Vomit, Steel Panther, Aerosmith

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On ne va pas se mentir, à la Redak on adore les groupes décalés, déjantés, parodique. Hier, la grande messe du Hellfest était menée tambours battant par Attila de Powerwolf. Dans le genre, le samedi est bien fournit : Turisas, Steel Panther, Ultra Vomit, etc…

Le soleil ne fait pas défaut encore une fois et les températures grimpent ! La piscine déborde de monde du côté des VIP. Et il a fait très chaud, très très chaud pour Steel Panther vers 18h.

Ultra Vomit

Pour représenter la chanson traditionnelle française, c’est Ultra Vomit qui se montre sur scène. C’est donc au tour des délirants locaux (nantais) d’Ultra Vomit de venir hurler les douces chansons et nous apprendre la vie. Amis festivaliers étrangers, préparez les chenilles de votre Panzer, démmerdez vous avec Google Translate franco-nippon-germano-anglais, et surtout, essayez de trouver une place devant le Main Stage 02.

 Takoyaki goût mega pipi et gros caca

À la question de savoir si ils collectionnent toujours des canards (vivants), la réponse est oui, et clairement, Ultra Vomit bénéficie d’une reconnaissance importante du public ; il n’aurait pas fait jour, on aurait pu penser qu’ils étaient têtes d’affiche tellement les Main Stage étaient pleins !

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Au programme, du grand classique (Boulangerie Pâtisserie, Tirelipimpon, les Bonnes Manières…) et les nouveaux hymnes de Panzer Surprise qui sont déjà connus par cœur par la foule (Kammthar, Evier Metal, Calojira). Avec évidemment un jeu avec la foule toujours aussi grand, on vous met au défi de trouver une aussi grande chenille que celle qui a animé le pit du Hellfest !

Des Nantais en forme donc, et une tournée à venir qui s’annonce… épique.

Steel Panther & Aerosmith

Boobs, titties, nichons et watermelon

Est-ce encore la peine de présenter Steel Panther ? Nos amis Californiens restent sur la west coast (mais changent de pays) en allant du côté de Clisson.

Au programme, du son impeccable et un show haut en couleur (et haut en nombre de boobs/seins/nichons) comme seuls eux savent le faire. Sur une scène déjà préparée pour Aerosmith avec une avancée dans la fosse, Lexxi, Satchel et Michael Starr s’eclatent, au détriment de Stix, toujours enfermé derrière son set. Heureusement pour lui, sur la cinquantaine de (ravissantes) jeunes filles sur scène pour les deux derniers morceaux, un (large) groupe restera avec lui !

Niveau musique ? Évidemment sur 1h, tous les classiques y passent (Eye of a Panther, 17 Girls in a Row, Just like Tiger Woods, Community Property, Gloryhole…) mais aussi trois chansons de Lower the Bar (That’s when you came in, Goin’ in the Backdoor et Poontang Boomerang).
Du fun, un son parfait, du professionnalisme et des b00bs, bref, du grand Steel Panther !

Tournée d’adieu pour Aerosmith

Trois ans après leur passage à Clisson, Steven Tyler et ses camarades profitent du Hellfest 2017 pour faire leur ultime show en France dans le cadre de leur tournée d’adieu !

Le show est, comme on pouvait s’y attendre, millimétré, et nous renvoie au cœur des années 80 et 90. Joe Perry assure toujours et s’offre même un morceau presque solo et malgré une voix qui n’est plus ce qu’elle était, Steven Tyler est en bien meilleure forme que lors de son dernier passage au Fest.

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Que dire niveau chanson ? Comme on peut attendre d’une tournée d’adieu, les classiques sont là (Dude (just like a lady), Sweet Emotion, Cryin’, I don’t want to miss a thing) et le final sur Dream On et Walk This Way conclut avec chaleur le dernier concert français du groupe.
Après, Aerosmith fera-t’il autant de tournée d’adieu que Scorpions ? Seul l’avenir nous le dira.

Soilwork et Pain of Salvation

Soilwork tiens sa réputation de grand groupe de death mélodique suédois avec In Flames et Dark Tranquility. Des musiques puissantes et des refrains envolés, avec la voix de Björn Strid qui alterne avec brio mélodies et chants gutturaux. Quand In Flames tombe dans un côté trop “hipster”, Soilwork garde le côté traditionnel du genre, et les fans semblent apprécier.

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Quand le prog investit l’Altar, il le fait avec classe. Pendant une heure, le groupe de Daniel Gildenlöw a assuré une partition sans faute, emportant le public avec lui. Tout comme les autres groupes de la journée (Steel Panther, Apocalyptica, Soilwork), la qualité du son était réellement impressionnante, aussi bien dans la puissance que dans le détail et l’équilibre. Il faut dire que c’est une des forces majeures du Hellfest, et il le confirme !

Un beau voyage initiatique donc dans l’univers de Pain of Salvation, dont on n’est pas rentrés indemnes.

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