Jour 2 Download Festival Paris 2017 : SOAD, Slayer et Five Finger Death Punch

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Canicule pour la deuxième journée du Download Festival Paris 2017 !

La chaleur grimpe pour atteindre les 30 degrés en plein soleil. Bonne nouvelle, les zones boueuses ont disparu, asséchées par une chaleur de plomb. Les quelques petits moments venteux sont bien agréables, mais il est tout de même encore difficile de tenir torse nu en plein soleil.

Les bars ne désemplissent pas, les queues aux robinets des toilettes sont gigantesques. Bref, le festivalier à soif !

Nous démarrons notre épopée du jour 2 par un passage obligé au PC Gendarmerie qui a pu mettre la main sur l’un des pickpockets chopé la veille. Malheureusement nos téléphones n’y sont pas. La queue au PC Gendarmerie ne désemplira pas de la journée, une cinquantaine de festivaliers cherchant désespérément un téléphone voire un porte-feuille. Le fléau du pickpocket aura été très important le vendredi…

Alter Bridge et Epica

De retour sur l’herbe verte (qui jaunit progressivement), nous profitons tout de même de l’excellent set des néerlandais d’Epica et du passage toujours apprécié des américains Alter Bridge.

Leadé par l’excellent Miles Kennedy, Alter Bridge sort encore et toujours un son d’une excellente qualité, même de loin. On entendait parfaitement le concert mais sans l’image car nous étions principalement occupés à faire la queue au PC Gendarmerie… Ce qui n’empêche nullement de chanter en chœur Addicted to Pain ou encore Metalingus !

Ensuite, avec le visuel cette fois-ci, nous profitons d’un joli moment avec Epica. Le son est vraiment excellent et sera (avec Slayer), l’un des meilleurs show hors tête d’affiche. Simone Simons dégage une superbe énergie du haut de ses 32 ans et sa voix est au top. Le groupe alterne parfaitement entre titre rapides et dynamiques et hymne plus calmes. Un vrai plaisir.

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Five Finger Death Punch

Les américains déjantés de FFDP prennent d’assaut le MainStage 1 dans leur style bien à eux. Le jeune groupe (2005) connait une ascension fulgurante et mérite bien sa place dans un festival d’importance, proche de la tête d’affiche. On aime ou on aime pas, Five Finger Death Punch reste dynamique et proche du public ! On peut surement reprocher au groupe de faire des pauses un peu trop longues et de parler trop, mais surement qu’un groupe qui grimpe peut se le permettre quelques fois.

Bref, ça tape, ça bouge, et une bonne partie du public affiche avec fierté l’appartenance au fan-club depuis la veille. Il en faut pour tous les âges et tous les goûts !

Slayer

Les habitués des festivals ne comptent plus le nombre de concerts de Slayer auxquels ils ont assistés. A croire que si Slayer s’arrêtait demain, tous les festival Hard/Metal auraient une place libre sur l’affiche. En cinq festivals majeurs, Slayer était là cinq fois… Du Sonisphère au Download en passant par le Hellfest.

A l’image de leur présence impressionnante en festival depuis de nombreuses années, Slayer c’est aussi un gage de qualité et de longévité. Bien plus modestes que leurs compagnons du début du Thrash Metallica, le groupe a su garder la tête sur les épaules et surtout les pieds sur Terre.

Et donc ? Cela donne 1h20 de concert non-stop, sauf pour changer de guitare et se rafraîchir. Slayer ne donne pas dans le détail et dans l’animation du public. Le groupe est là pour jouer, pour tout donner à chaque fois. Et c’est un gros kiff. D’autant plus que le son était tout simplement parfait à hauteur de la régie.

A la prochaine fois !

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System of a Down

Le groupe le plus attendu de la journée et aussi du festival est sans conteste System of a Down. Étonnamment absent des bacs depuis plus de 10 ans, le groupe n’a pas sorti de nouvel album depuis le double Mezmerize/Hypnotize en 2005.

Alors que les albums studios sont parfaitement enregistrés et jouent à fond sur les voix, comment peut s’en sortir le groupe en live, avec les années en plus ? Et bien c’est très différent. C’est aussi une légère déception. Les voix sont loin d’être au top, voire totalement forcées… Un peu perturbant lorsque le groupe repose principalement sur l’alternance des voix de Tankian et Malakian.

Heureusement que la musique est très bonne et dans le tempo. Un bon exutoire que d’hurler les paroles sur Aerials, Chop Suey!, Radio/Video, ou encore Needles !

On rentre à la maison en ayant presque oublié l’épisode de la veille.

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