Une journée au Festival de Cannes avec Nespresso

Article réalisé par notre chroniqueuse Alice dont vous pouvez retrouver les critiques sur Oblikon.net

Le week-end du 13-14 mai, J’ai été invitée par Nespresso au Festival de Cannes pour que j’assiste à la Semaine de la Critique. J’ai pu découvrir le film Nos Batailles ainsi que l’ambiance Cannoise. Je vous raconte l’expérience du festival.

A mon arrivée à l’aéroport de Nice, un chauffeur m’a récupérée pour me déposer directement au centre névralgique du festival : la croisette, une baie sableuse de 8 kilomètres sur laquelle se succèdent d’immenses plages privatisées. Chacune de ces plages est dotée d’un bar qui couvre la moitié de la plage, et des vigiles sont installés devant chacune d’elles pour trier les clients à l’entrée. Sur ces plages sont organisées des interviews la journée et de grandes fêtes le soir. J’ai rapidement déposé mes affaires à l’hôtel et me suis rendue sur la plage qui m’accueillait : La plage Nespresso.

J’ai ainsi découvert le goût de la mozzarella à la truffe dans un restaurant somptueux sur la plage au coeur de la croisette. La clientèle du restaurant est ce qui ressemble le plus à notre imagination de la jet set, avec des femmes qui portent des parures Chopard et beaucoup, beaucoup d’hommes d’affaires. D’entrée de jeu, le serveur demande quel est notre timing pour le repas, confirmant ainsi que le festival est (en partie, nous verrons plus tard que ce n’est pas le cas pour tout le monde) rythmé par les séances des films. Je n’ai d’ailleurs pas le temps d’avaler mon dessert et j’arrache un café au stand Nespresso juste avant de courir à ma séance de cinéma (Nos Batailles, dont vous voulez lire ma critique).

Pour assister à la séance, il vous faut un droit d’entrée délivré sous forme de pass, et les pass se déclinent en plusieurs couleurs selon votre statut sur place. Plus votre badge est d’un rang élevé, plus vous avez de chances de pouvoir entrer dans la salle. Les places sont donc assez chères. il n’est pas rare que le réalisateur du film sorte chercher un ami dans la queue qui, bien que doté d’un badge élevé, n’aurait jamais pu rentrer. Toutefois ne désespérez pas si vous avez un badge cinéphile (c’est-à-dire le plus bas), car un petit nombre d’entre vous peut assister à chaque séance (sauf Star Wars, ne rêvez pas). Une fois rentré, vous aurez le privilège d’assister à la présentation du film par le réalisateur et son équipe.

A la fin de la séance, j’ai flâné dans les rues de Cannes, qui n’est pas aussi artificielle que je le pensais. Personne n’échappe aux rangées de boutiques pour touristes, mais les petites rues qui amènent au nord-ouest de Cannes valent le détour. La plupart des bâtiments sont jaune-orange et semblent authentiques avec des moulures datant du 19e siècle. Arrivé à une certaine hauteur, les rues sont entièrement pavées ce qui en fait une image de quartier du sud typique entièrement conservé (ou remarquablement bien rénové).

J’ai ensuite enfilé une robe et ai rejoint des amis. Nous nous somme retrouvés devant le palais des festivals, qui est aussi sur la plage, pour accéder au bar du dernier étage : le Mouton Cadet bar. Il s’agit d’un bar réputé appartenant à Philippe de Rothschild et à l’intérieur duquel la tenue habillée est plus que conseillée. Il est nécéssaire d’être sur une liste pour y accéder. Le Mouton Cadet bar est un des lieux privilégiés des producteurs et organisateurs du festival. Nous étions à vue d’oeil, les seuls journalistes et notre arrivée n’est pas passée inaperçue. Nous avons profité du vin, de la vue magnifique, des huitres et des petit fours à la truffe (oui, encore), puis j’ai rejoint l’équipe Nespresso sur le port de Cannes.

Le soir, j’ai pu assister à une soirée sur la plage organisée par Nespresso, ce qui a été pour moi l’occasion de croiser quelques personnalités parmi toute celles présentent sur la croisette, et de gouter aux bières et cocktails offerts (mention spéciale pour le cocktail Vodka-Bergamote-Café). Ce fut aussi l’occasion de rencontrer d’autres blogueurs ou assistantes de productions et les autres petites mains qui mettent tout en oeuvre pour la réussite du festival.

Le lendemain, j’ai bénéficié d’une visite privée des 6 étages du palais des festivals. C’est à son entrée que se trouvent les 60 mètres du fameux tapis rouge. Composé de 17 salles de cinémas, ce palais n’est pas uniquement le lieu de déambulation des stars et de la fameuse soirée de remise de prix, bien au contraire.

Contrairement à ce que l’on pense, le festival n’est pas seulement un monde superficiel de paillettes ni l’occasion aux stars de se retrouver sur des yachts et boire du champagne. Ce n’est d’ailleurs qu’une petite partie de la vie du festival. En effet, le festival est surtout un haut lieu économique. Un étage entier du palais, qui s’appelle «marché du film», est ainsi dédié aux rencontre business entre producteurs, journalistes, réalisateurs… de nombreux stands sont également tenus par des producteurs étrangers qui espèrent vendre leur film aux distributeurs venus de la terre entière et qui se retrouvent chaque année picorer à Cannes. Le festival draine 65000 personnes par an, et représente 1 milliard d’euros de retombées économiques pour l’ensemble des producteurs qui paient chaque année leur accréditation afin de rencontrer les futurs financiers de leurs films. Bien que l’accréditation et le logement coûtent chers, l’investissement est rentable face à l’abondance de professionnels réunis capables de faire naitre n’importe quel film. La guide du palais m’indique que le festival à lui seul représente 51% du marché du cinéma français. Autrement dit, bon nombre des programmations de l’année qui vient sont discutées à Cannes. Ces membres de l’économie du cinéma se retrouvent autour des quelques 6000 cafés servis par jour rien qu’à l’intérieur du palais par Nespresso.

J’ai ensuite tristement repris l’avion pour Paris le lundi soir, des étoiles pleins les yeux. Merci à Nespresso et l’agence 14 septembre pour ce voyage inoubliable et fort intuitif. Le festival de Cannes vaut le coup d’être fait une fois dans sa vie.

Aller plus loin : L’actualité Nespresso à Cannes, ce sont aussi des courts métrage, et on vous en parle dans un article dédié sur devenir-realisateur.com.

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