Olympia, de Bastien Vivès, Florent Ruppert et Jérome Mulot

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Suite de la Grande Odalisque, Olympia nous permet de retrouver les trois héroïnes hautes en couleur que sont Carole, Alex et Sam dans une histoire de cambriole de haut vol.

Résumé

Alex, Sam et Carole sont les braqueuses les plus sexy que la terre (et la bande dessinée) ait portées. Drôles de dames des temps modernes, elles peuvent accomplir les plus grands coups et ne reculent devant aucun obstacle. Après « La Grande Odalisque », prix Landerneau 2012, les auteurs à succès Bastien Vivès (Polina, Last Man) et Ruppert & Mulot (« La technique du périnée ») redonnent vie à leurs héroïnes favorites. On les avait quittées en mauvaise posture après le périlleux cambriolage du Louvre et la disparition de Carole. Pour qu’elles reprennent du service, il leur faudra cette fois une mission incroyable ? ce sera le vol de trois tableaux, parmi lesquels l’Olympia de Manet, exceptionnellement exposé au Petit Palais, à Paris. La suite d’un univers créé à six mains avec un plaisir évident, au sein duquel le fantasme devient joyeuse série B, les dialogues truculents rythment l’action et où l’aventure se transforme en un récit moderne, dynamique et terriblement drôle.

Chronique

olympia_couvertureAh si seulement la BD pouvait toujours être aussi simple, fraîche et réussie ! C’est la première chose que l’on se dit une fois Olympia terminé. Il est évident que Vivès, Ruppert et Mulot se sont amusés à réaliser cette oeuvre, et on s’amuse tout autant en la lisant. D’un équilibre impeccable, tout dans l’oeuvre sait trouver le juste milieu. Sensible sans être tire-larme, drôle sans être une comédie, sexy sans être too much, à chaque fois le curseur est positionné justement. Mais attention, cela ne signifie en rien que cette BD est fade, bien au contraire, et ce n’est pas chose facile.

Si l’histoire est d’apparence simple : un groupe de fille qui va réaliser un casse au Petit Palais, jamais elle ne sombre dans la facilité, et on est vite transporté dans les aventures de nos trois comparses.Effraction, relations complexes, danger imminent, les différents éléments sont là et bien orchestrés.

Le dessin est quant à lui fluide, nécessitant tout de même un (très) rapide temps d’adaptation. Les couleurs d’Isabelle Merlet et Jean-Jacques Rouger sont vivantes, et donnent justement ce ton léger mais sérieux à la forme qui correspond parfaitement au fond.

En conclusion, Olympia est une vraie réussie, d’auteurs qui ont su trouver le ton juste et réaliser une BD haute en couleur, touchante et brillante. Un must-have.

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