Test de la souris RIVAL 100 par SteelSeries

SteelSeries RIVAL 100_official

Choisir une souris gaming relève souvent du parcours du combattant, surtout lorsque l’on est un joueur occasionnel ou débutant. Entre les grosses souris pleines de boutons et les minimalistes excessivement chères, le joueur est vite perdu. Sauf bien sûr à avoir déjà ses préférences… et connaître son budget !

Car le prix peu vite devenir un sujet sensible, notamment pour les petits budgets ou les joueurs débutants. Fort de ce constat, SteelSeries a décidé « de développer une souris de jeu multi-boutons, avec des fonctionnalités et des performances bien supérieures à celles de toute souris de la même catégorie de prix » – Ehtisham Rabbani, PDG de la firme originaire de Chicago. Le tarif ? Seulement 39,99 euros, ce qui est un tarif plus que raisonnable pour une souris gaming. Les performances sont-elles au rendez-vous, comme l’annonce SteelSeries ?

Une esthétique léchée pour une ergonomie classique

SteelSeries RIVAL 100Les amateurs de simplicité seront comblés ! Le design de la RIVAL 100 rappelle très clairement celui de sa grande sœur la RIVAL 300, mais en beaucoup plus arrondi, sobre et symétrique. Cette nouvelle venue est aussi plus petite et compacte. Ce dernier point pourra gêner les joueurs aux grandes mains qui apprécient le confort d’une souris longue et profonde, permettant un meilleur repos.

Trop petite, donc, pour des séances de jeu prolongée. On peut assurément dire que la RIVAL 100 n’a plus grand chose à voir avec la RIVAL 300.

Souris RIVAL 100 RIVAL 300
Poids 120 g 130 g
Hauteur 38,12 mm 45 mm
Largeur 67,13 mm 70 mm
Profondeur 120,6 mm 133 mm

SteelSeries RIVAL 100_official_3La RIVAL 100 reste tout de même très confortable de part son revêtement en plastic doux qui séduit immédiatement au toucher, ainsi que grâce à ses zones en caoutchouc rugueux/cranté sur les côtés qui compensent la petite taille (si vous avez de grandes mains). Point de vigilance : cette souris est vendue par SteelSeries comme ambidextre, raison pour laquelle elle est totalement symétrique. Sauf que les boutons latéraux ne sont présents que sur la gauche… donc très difficiles d’accès pour les gauchers, dommage.

SteelSeries RIVAL 100_officialCe qui fera frétiller les geeks, c’est le pur gadget permettant de changer la couleur de la LED interne. Après installation des drivers, via le SteelSeries Engine 3, le techno-fan peut choisir dans les 16,8 millions de couleurs RVB pour un rendu totalement personnalisable. Oui c’est fun, oui c’est inutile, mais c’est très agréable de pouvoir modifier la couleur de sa souris ! Il est possible de choisir une lumière fixe, clignotante (mode respiration) ou ColorShift (dommage de ne pas pouvoir créer soit même ses gammes de couleurs sur ce dernier mode). Bonus : le paramétrage des couleurs de la souris bénéficie d’un aperçu instantané pour choisir encore plus vite.

Côté performances

SteelSeries RIVAL 100_official_2La comparaison avec la RIVAL 300 s’arrête naturellement au niveau des performances car le matériel n’est pas du tout le même. Le prix de 39,99 euros de la RIVAL 100 s’explique notamment par la présence d’un capteur optique SteelSeries 3059-SS à 4000 dpi. Ce niveau de précision suffit largement pour une utilisation gaming, d’autant plus qu’il est associé à un temps de réaction de 1 milliseconde et une très bonne gestion du lift off (ce qui est assez rare pour un capteur optique).

Pour bénéficier des paramétrages les plus fins, il est impératif de passer par l’utilitaire SteelSeries Engine 3, qui ne sert pas qu’à changer la couleurs ! Car le seul mode plug-and-play est beaucoup trop limitatif pour du gaming, malgré la reconnaissance immédiate de la souris. Via l’utilitaire, il est possible de changer les actions des 6 boutons disponibles et même lancer un éditeur de macros. Le bouton central au dessus de la molette assure judicieusement un débrayage de la sensibilité, aussi utile en gaming qu’en bureautique (nous y reviendrons). Le son des clics reste très neutre et plutôt agréable, en revanche, les boutons latéraux et la molette sont beaucoup plus bruyants. La coque plastique semble faire office de caisse de résonance. Ce n’est pas non plus dramatique !

Au delà, on retrouve une gestion classique des performances depuis l’interface de gestion : accélération / décélération, taux d’interrogation et accrochage d’angle. Le tout sous une interface d’une lisibilité et d’une simplicité à toute épreuve.

RIVAL_100_SETUP

Durant ces quelques jours de tests de la RIVAL 100, la souris est passée sur du gaming FPS (The Witcher 3 : Wild Hunt, CS:GO, SOMA) mais aussi par un peu de bureautique ! Car oui, le joueur n’a pas forcément envie de passer sous son bureau, démêler les câbles et passer son temps à brancher/débrancher sa souris selon l’utilisation. La qualité du capteur assure une belle efficacité sur une utilisation bureautique généraliste, mais encore une fois, c’est une trop petite taille qui implique une utilisation non prolongée.

Bilan : un excellent rapport qualité / prix

SteelSeries RIVAL 100 (1)Les petits budgets seront très satisfaits par une souris à 39,99 eurosAvec ce niveau de performance, même pour un capteur optique, SteelSeries offre une excellente alternative d’entrée de gamme gaming pour un design soigné et des performances très intéressantes.

Bonus : SteelSeries annonce une durabilité impressionnante pour ce tarif : 30 millions de clics. Bon courage pour lui faire rendre l’âme.

Les joueurs acharnés recherchant plus de confort en main (où les personnes ayant de grandes mains) devront se rabattre vers une gamme plus adaptée à leurs besoins.

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