Le 30 avril 2017, alors que nombreux sont ceux qui se préparent à manifester le lendemain, d’autres festoient ! C’est autour d’une dizaine de vins d’origines très variées que je goûte du bien et du moins bien, voire du bien mauvais… Autant dire que dans tous les cas, le lendemain fut dédié au repos (du palet !).
Heureusement, parmi ces 14 bouteilles, deux retiennent mon attention : un rouge américain et un blanc français. Un point commun les relie, ils sont tous deux créés par le Domaine Drouhin. Voici mes notes de dégustation.
Pour la France : Pouilly Vinzelles 2015
C’est donc la Bourgogne qui se dégage parmi toutes les régions qui passent dans mon verre. Ce vin moins connu que son voisin Puilly Fuissé sait tout de même se défendre.
La robe dorée est assez intense avec des reflets brillants. Au nez, il exprime une jolie intensité autour des fruits blancs (pèche) et des fleurs blanches. En bouche, je retiens une belle structure, un équilibre entre le gras et l’acidité, et des notes de miel, de fruits blancs.
Compter 13 euros (sur le site du domaine), pour voir ce vin accompagner des entrées ou plats de poissons légèrement relevés (épices, curry, agrumes).
Pour les Etats-Unis : Cloudline Pinot Noir Willamette Valley 2015
Ce vin issu des vignobles du Domaine Drouhin dans l’Oregon dévoile une robe typique de pinot noir avec ce côté brique clair, peu intense.
Au ne, il révèle des notes de griotte, fraise, forte intensité sur le fruit. La bouche est puissante, on retrouve ces fruits rouges (baies, cassis) très mûrs, et un côté très solaire. Le Cloudline termine sur une finale longue et agréable.
Il s’agit vraiment d’un exercice de style typique des vins du Nouveau Monde, portant principalement sur le fruit éclatant. Une jolie surprise !
Vin d’importation, il faut viser 17,20 euros (toujours en partance du domaine). C’est plus cher qu’un vin de gamme équivalente en France mais qui viendra forcément de moins loin, et sans cette signature US.