Quand j’ai décidé de partir explorer la côte Atlantique à vélo, du nord au sud en passant par la Vélodyssée, l’île de Ré s’est vite imposée comme une étape incontournable de mon itinéraire. Une parenthèse iodée au cœur du voyage, entre marais salants, ruelles pavées et longues pistes cyclables. C’était clair dès le départ : je voulais m’immerger totalement dans l’ambiance de l’île, en mode liberté et plein air. Alors pas d’hôtel ni de location classique, mais un vélo, tout le nécessaire accroché au porte-bagages, et des nuits en camping, version confort. J’ai opté pour un hébergement en mobil-home, histoire de garder un peu de douceur pour mon corps après les longues journées à pédaler.
Parmi les étapes de mon séjour, j’ai passé deux nuits au camping La Grainetière sur l’île de Ré, situé à La Flotte. Une belle surprise ! Le site est bien ombragé, très bien entretenu, et surtout calme – un vrai plus quand on voyage à vélo et qu’on cherche à recharger les batteries. L’accueil est chaleureux sans en faire trop, les mobil-homes sont récents, bien équipés, et les sanitaires communs (pour ceux qui campent en tente ou van) sont impeccables. Mention spéciale à la petite épicerie bien pratique, et à la piscine couverte qui offre une pause bienvenue quand le vent se lève sur la côte.
Et justement, le camping offre une expérience que les hôtels ne peuvent pas vraiment égaler. Même en mobil-home, on reste connecté à l’extérieur, au calme, aux odeurs de pin et au rythme du jour. Il y a une vraie convivialité entre campeurs, une ambiance simple et détendue qu’on ne retrouve pas derrière les portes closes d’une chambre d’hôtel. Et puis, côté budget, c’est plus souple, plus abordable, surtout pour plusieurs nuits. Le mobil-home permet de combiner confort (une vraie douche, une bonne literie, une cuisine) et liberté, sans perdre le contact avec la nature. C’est pour moi une excellente alternative entre la tente roots et l’hôtel impersonnel.
Ce que j’ai adoré sur l’île de Ré, au-delà de la beauté des paysages et des villages typiques, c’est cette sensation de liberté. Les pistes cyclables sont vraiment bien pensées, le relief est doux, et on peut traverser l’île d’un bout à l’autre sans jamais se lasser.
Faire du vélo sur l’île de Ré, c’est non seulement agréable, mais aussi terriblement pratique. En haute saison, quand les routes sont saturées et les parkings bondés, le vélo devient le moyen de transport le plus rapide pour se faufiler d’un village à l’autre. Pas besoin de chercher une place, pas de bouchons, et une vraie sensation de liberté. Les pistes sont bien balisées, sécurisées, et permettent de traverser l’île dans tous les sens sans jamais avoir à affronter la circulation. En solo ou en famille, c’est un vrai plaisir que de tout faire à vélo, que ce soit pour aller au marché, à la plage ou simplement flâner dans les ruelles pavées.
Parmi les incontournables de l’île, ne manquez pas Saint-Martin-de-Ré et ses remparts Vauban, parfaits pour une balade en fin de journée. Ars-en-Ré, classé parmi les plus beaux villages de France, vaut aussi le détour avec son clocher noir et blanc emblématique. Côté nature, la réserve de Lilleau des Niges et les marais salants offrent une immersion totale dans les paysages sauvages de l’île. Et pour une vue panoramique, la montée au sommet du Phare des Baleines est un must, surtout au coucher du soleil. Chaque coin de l’île a son atmosphère, et le mieux, c’est encore de se laisser porter par les pistes cyclables au fil des découvertes.
Et chaque soir, le bonheur de retrouver un petit cocon confortable, cuisiner tranquillement, prendre une douche chaude, et écouter le silence… ou presque.
L’île de Ré à vélo et en camping (version mobil-home pour mon dos), c’est un condensé de simplicité, de confort et de déconnexion. Si vous cherchez à couper un peu, à ralentir, et à vivre au plus près de la nature sans pour autant renoncer à votre petit confort, foncez. C’est une petite bulle hors du temps – et franchement, j’ai déjà envie d’y retourner.
