Un week-end au Download Festival Paris 2018 : le journal de Godefroy

download fest 2018 paris
Mon dernier Download remontait à 2016. C’est à dire à la 1ére édition qui a eu lieu à l’époque à hippodrome de Longchamp. Edition que j’avais trouvée (très) décevante à l’époque, et je n’étais pas le seul.
Je n’avais donc pas prévu initialement d’aller à Download 2018 mais on m’en donne l’opportunité… et bien allons-y ! Et avec beaucoup d’enthousiasme (toujours !).

Arriver sur le site

Le Festival se déroule donc depuis l’an dernier près de « Brétigny sur Orge » (au Plessis-Pâté exactement), nom que je ne connaissais que par un promoteur immobilier qui il y a 2 ans voulait absolument nous refiler un lot de son super programme là bas. « C’est pas très loin de Paris et il y a le RER C ». Ok ok mec !
Bref c’est donc avec le RER C que l’on se rend à la fameuse gare de Brétigny-sur-Orge.

Une fois là bas, 2 options : marcher un peu (pour se dégourdir les jambes) ou prendre la navette. Devant la gare, la signalisation est claire et des personnes sont présentes pour aider les plus paumés (pas nous bien sûr). Tout se passe bien !

Au bout de la marche ou après la navette (selon vos convictions donc), arrivée à proximité de la « zone militaire ». Car oui, pour ceux qui ne connaissent pas, le Download a lieu sur une base aérienne (ils ont donc remplacé les chevaux par des avions).

Nous arrivons pour le 2éme jour du festoche, c’est à dire le Samedi. Nous arrivons sur place en tout début d’après-midi, donc assez tôt : cela nous permet d’apprécier le site encore très calme.

Ce site a une belle superficie et l’aménagement de l’espace me semble tout à fait intelligent (je ne sais pas qui est le cerveau qui a pensé au plan du site mais laissez moi le féliciter !). L’herbe est encore verte, ça donne envie de la brouter.
La décoration est assez minimaliste : quelques containers et bien évidemment, quelques avions (histoire d’insister un peu sur la thématique de la base aérienne…).

Pénétrer dans l’espace Presse / VIP

C’était mon tout premier Festival en tant que Représentant Presse. Alors quand on m’a demandé à l’entrée de tendre mon poignet pour m’y mettre un magnifique, que dis-je, un somptueux bracelet bleu « Presse Jour 2 », ça a été presque aussi émouvant que de me faire dépuceler.

Je n’ai dans tous les cas pas d’éléments de comparaison de la zone VIP/Presse du Download Festival par rapport à celle d’autres festivals similaires.

Mais l’impression fut agréable : l’équipe d’accueil est très sympa, l’endroit est lumineux et contient largement assez de places pour s’asseoir et se reposer (sous le « chapiteau » ou sous les parasols en terrasse). C’est même un endroit où on peut jouer : tables en damier, baby foot. Le bar est spacieux et les barmaid très cool.

Content de cette expérience donc !

Un seul bémol néanmoins : une pénurie sur les burgers vegan du foodtruck se trouvant à l’entrée de la zone ! « Tout a été mangé le 1er jour » fut la réponse qui m’a été donnée (le 2éme jour, ainsi que le 3éme jour).  J’ai voulu faire un geste pour la planète (et pour ma santé) en commandant un burger vegan… et je me retrouve au final avec un tartare de boeuf. C’est dommage !

Bouffe vous avez dit bouffe ?

La restauration au Download (parlez-en à votre diététicien)

Le Festival compte un nombre assez élevé de stands de nourriture. Globalement, la file d’attente moyenne pour un repas est assez faible si je la compare à d’autres Festivals que j’ai pu faire par le passé. Ce qui est tout à fait appréciable !

Les prix sont conformes à un Festival « parisien » (même si on est à Plessis-Pâté) : 7€ la crêpe fromage/jambon, 8€ la pinte de bière…. voilà, en gros, c’est pas donné.

Un nombre assez élevé de stands de restauration donc, mais derrière la diversité des pays représentés par les stands de la zone « Cuisine du Monde » (cuisine africaine, argentine, vietnamienne…) auxquels s’ajoutent les stands « cuisine française régionale » se trouve un constat qui n’engage que moi mais qui me semble néanmoins assez factuel : on est dans l’univers du GRAS…et il n’y a pas vraiment d’alternative.

Alors oui sur un Festival Metal on a parfois besoin « d’éponger » et un stand qui vit 3 jours n’a pas forcément vocation à faire de l’extrême raffinement…mais quand même !

J’ai pas vu de soupes ni de bouillons ! J’ai pas vu de salades ! Par contre j’ai vu des smoothies aux fruits frais (ce qui compense un peu, je l’admets). A noter aussi un « wok végétarien » sur le stand de bouffe vietnamienne. Mais voilà…ça reste clairement trop peu pour toute personne voulant manger des légumes et pas trop de graisse.

download fest 2018 paris

Le Metal adoucit les mœurs

Le premier jour, j’ai pu rentrer sur le site avec une bouteille d’eau de 1,5L bouchonnée. Une bonne surprise donc quand tu sais que derrière tu vas rester plus de 8h sur place et qu’il fait quand même près de 25 degrés.

Le 2éme jour, par contre, on me fait retirer le bouchon de la même bouteille car « c’est une consigne de sécurité ».

OK… pourquoi ne pas avoir appliqué la même règle tous les jours du Festival ? Plutôt que de changer les règles d’un jour sur l’autre ?

Un peu surprenant…

Sinon, bonne ambiance sur le Festival. Comme les autres Festivals de Metal que j’ai pu expérimenter par le passé, les gens viennent pour s’amuser : on y est décontracté et amical (voir fraternel). Je n’ai pas vu d’accrochage, de voix qui se lèvent, d’incivilités… bref, comme le disaient les écrits de Platon, le Metal adoucit les moeurs.

La tête dans les nuages

Avant de vous parler de la programmation, sur la 2éme partie de cet article, j’aimerais adresser des remerciements et des félicitations toutes particulières aux personnes en charge de la météo, et plus précisément, celles en charge des animations du ciel (voir photos çi-dessous) :

Vous avez vu la beauté de ces nuages ? Vous voyez ça tous les jours vous ? Moi pas.

Sans aller dans ce détail de l’existence, il faut simplement admettre que la réussite d’un Festival dépend aussi de paramètres non maîtrisables, comme la météo. L’édition Download 2018 a été placée « sous une bonne étoile » je pense : beaucoup de soleil mais sans chaleur excessive, toujours un peu de vent pour rafraîchir nos beaux visages de métalleux, et une absence totale de pluie…que demande le peuple ?

Les groupes du Samedi

Ce 2éme jour de Download (1er jour pour nous donc) était très clairement placé sous le signe du Metal, contrairement au Dimanche (que je vais aborder après donc) où le Rock était cette fois prédominant.

On commence donc les festivités avec un groupe dont je n’avais jamais entendu parler, et qui vient de l’Hexagone. Mesdames, Messieurs, faites place à Wild Mighty freaks. En général, on aime démarrer un Festival avec une bonne surprise : objectif réussi.

Les 4 compères de WMF naviguent très subtilement sur la frontière du hip-hop et du Métal, alternant les deux courants musicaux au sein de chacun des morceaux et avec une véritable élégance. On ressent clairement des influences de Limp Bizkit et de Cypress Hill mais ils ont leur style à eux, et une identité visuelle assez forte qui fait qu’il n’est pas possible de ne pas se souvenir d’eux (ou de les confondre avec d’autres).

Bravo donc à ces Messieurs !  Coup de coeur à la batterie du groupe qui n’a qu’un seul tom et très peu de cymbales (2 maximum, de mémoire) : c’est un peu l’antithèse de la batterie de Mike Portnoy ( du groupe Dream Theater, bien sûr).

download fest 2018 paris

On passe d’une scène à l’autre en 15 secondes et on redémarre illico presto avec un groupe qui cette fois vient du Japon : CrossFaith.

Look androgyne et coupes de cheveux allant du mulet couleur orange aux très longs cheveux noirs à reflets bleu. Pas d’homogénéité dans les tenues non plus…ça s’annonce coloré et un peu foufou.

Les premières minutes surprennent : comment définir cette musique ? Ca commence comme du Skrillex puis ça passe sur de la techno de forrain puis en quelques secondes, le chanteur se met à hurler et on est sur du Cannibal Corpse. C’est assez déstabilisant mais il y a une chose que j’aime beaucoup : leur énergie. Ils sont fous et l’assument complètement. Ca devient entraînant et on a envie de sauter. C’est sympa ! Mais au bout de 15 mn ça fait quand même trop mal aux oreilles…alors on s’en va.

C’était intéressant donc, mais à petite dose.

Ensuite, Hollywood Undead ; la voix du chanteur fait penser clairement à Ice Cube ou Eminem en mode rap, et plutôt à Shaka Ponk quand le groupe décide de repasser sur le Rock. Un groupe que je risque d’oublier assez rapidement car « c’est pas mon style ».

On enchaîne avec un groupe qui a fait ses preuves dans l’Hexagone depuis déja plusieurs années (décennies ?) : Tagada Jones. Bon et bien visiblement, Punk is not dead (yet). Je ne connaissais ce groupe que de nom. Ce n’est pas un style que je recherche particulièrement (que ce soit dans la musique et/ou le contenu des paroles) mais ils ne laissent pas indifférents. Quelques morceaux assez catchy et des mélodies qui ont le mérite d’exister, on est sur de la musique punk « propre » (qui n’a rien à voir avec un punk propre : punk qui s’est savonné lui même, ainsi que son chien) ; c’est pas du tout désagréable à écouter, à petite dose.

Petite fin d’après-midi en compagnie de nos camarades rigolos d’Ultra Vomit. Le groupe commence à interagir avec le public alors qu’ils sont encore au réglage des instruments : la convivialité avant tout ! Le concert démarre : premier titre et en individu en costume peluche rose avec un masque de zèbre se fait lever puis porter par la foule : pas de doute, nous sommes au bon endroit. Playlist habituelle et donc paroles habituelles et blagues habituelles : ça surprend toujours les non-initiés et pour les autres (comme moi), ça reste un très bon moment.

download fest 2018 paris

C’est l’heure d’aller manger (du gras donc) : on passe en mode « écoute passive » en faisant la queue au stand de restauration et on a droit au Concert d‘Offspring, au loin, sur la Main Stage. Le son est propre, et ils nous jouent tous leurs meilleurs morceaux des albums phares (Smash, Americana…) : en fait, c’est juste génial. J’écoutais ces morceaux dans le bus le matin pour aller au collège…et là les mecs jouent en vrai, à quelques centaines de mètres à moi. La vie est drôle !

Ils ont toujours leur énergie et leurs morceaux sont toujours aussi entraînants. On voit qu’ils ont marqué plusieurs générations puisque de 15 à 35 ans, le niveau de connaissance de leur titres semble être assez homogène.

J’ai failli oublier le groupe Thrice. C’est (en partie) grâce à ce groupe que j’ai eu l’idée de photographier les nuages (voir plus haut dans l’article). Du rock très planant, propice à la rêverie. Absolument parfait pour faire une sieste. Le mec chante bizarre et sa voix me fait parfois penser à Ricky Martins (oui je sais, c’est étrange). Je n’irai donc pas plus loin dans l’analyse musicale de ce groupe (que je devrais écouter dans un autre contexte peut-être).

La soirée se termine avec le concert que j’attendais tant : Marylin Manson. J’ai été un grand fan de tous les albums du groupe sortis jusque « Golden Age of Grotesque » (inclus), en 2003.  Bref, je comptais sur lui et ses musiciens pour me faire sauter et chanter comme un petit fou, quitte à me faire réapparaître mes boutons d’acné.

Les morceaux choisis sont clairement les bons (ordre d’énumération non chronologique) : Rock is DeadThe beautiful peopleAngel With the Scabbed Wings, The fight song, Sweet dreams, This is the new shit, The Dope show…et le concert se termine avec le magnifique titre « Coma White ».

Bref, tous les titres que j’attendais y étaient…mais lui, malheureusement, n’y étais pas vraiment.  Il semblait y avoir un problème d’énergie et/ou d’envie.

Il manquait des paroles…et il y a même eu une grosse erreur sur les paroles au début d’une chanson (je ne pense avoir été le seul à m’en être rendu compte non ??).

Mais après tout…ça ne retire pas sa gloire du passé et les moments de bonheur que j’ai eu à écouter ses albums au lycée.

Donc un peu déçu au final de ne pas avoir entendu les morceaux « comme je les aime », mais quand même la satisfaction d’avoir vu ce monstrueux dandy sur scène, et d’avoir entendu ses meilleurs titres ici, sous les étoiles, à Paris (enfin…au Plessis-Pâté).

download fest 2018 paris

Les groupes du Dimanche

Le Dimanche arrive et c’est LA journée « Rock’n’roll Baby ». D’ailleurs, on constate une population plus éclectique au niveau des festivaliers avec notamment une gente (et pas une jante !) féminine beaucoup plus représentée : point sur lequel je ne me plaindrai pas.

The Struts

On commence doucement avec The Struts, du rock British par excellence. Au fond de la scène, un drapeau gallois. « Give me a A », « Give me a Ouou »…le chanteur nous sollicite et a priori il veut de nous des sons divers et variés…soit ! Les morceaux s’enchaînent avec des rythmiques assez entraînantes et variées. Pas de monotonie à mesure que le concert avance. Les aigus de la voix du chanteur me font parfois penser à Mika (même si on est dans un registre différent, je l’admets). En tous cas, c’est très bien pour commencer ce Dimanche.

Wolf Alice

Puis vient le concert de Wolf Alice, autre groupe britannique, et là, coup de coeur !
D’abord la scène : en fond, l’image noir et blanc d’une clairière enneigée affiche l’identité esthétique du groupe. Image belle et sombre qui du coup contraste avec la jolie chanteuse Ellie Rowsell, qui arbore pour l’occasion une robe fleurie, fraîche et estivale. Les mélodies des guitares me font penser aux Pixies et sur certains timbres très aériens, Ellie Rowselle me rappelle Madonna dans son album « à part » (et le plus réussi) Ray of light. Cette impression de douce sensualité contraste, peu de temps après par quelques hurlements, dignes de l’ex chanteuse de Arch Enemy, Angela Gossow.

Dead Cross

Nous passons au concert de Deadcross. Avec Mike Patton (Faith No More, Fantomas...) au chant et Dave Lombardo (Slayer…) à la batterie…on s’attend à tout ! ahaha.

De manière non surprenante, on retrouve très rapidement à l’écoute les influences des ex groupes des membres : Slayer, Faith no more et Fantomas donc. Mais aussi, des influences de Fields of the Nephilim dans l’ambiance et les sonorités des courts interludes ponctuant les morceaux.

Comme à son habitude, Dave Lombardo est (très) impressionnant à la batterie : rapidité, technicité, précision chirurgicale des frappes et toute la puissance qu’on lui connaît. Même si la frontière peu parfois être fine, je situerais ce groupe davantage dans le courant « punk/hardocore » que dans le Metal.

Dans tous les cas, le côté expérimental du groupe est complètement assumé…et c’est donc difficile de tenir plus de 15 minutes face à un tel matraquage des oreilles. Vous êtes très bons les gars mais désolé, je ne resterai pas jusqu’au bout.

Perturbator

Pour la fin d’après-midi, nous passons sur de la musique électronique un peu remuante mais néanmoins très mélodique et aux ambiances très prenantes. Nous serons sous chapiteau et c’est Perturbator, le groupe parisien de James Kent , qui animera.

2 gars sont sur scène : James Kent donc (aux platines) et son acolyte, à la batterie (très belle batterie soit dit en passant).

Le concert commence : c’est dark et c’est trance (pas trop smooth un peu trance ? référence aux 3 Frères des Inconnus, merci de suivre).

J’entre alors dans un univers hors du temps : les « portes de la perception » dont Aldous Huxley nous parlait avec brio, sont officiellement ouvertes.

Je me retrouve donc dans un univers galactique quasiment lovecraftien (mais néanmoins plus rassurants) et les jets de lumière rotatifs projetés depuis la scène me donne cette étrange sensation que la scène est en fait une soucoupe volante, prête à décoller ! Ces 2 extraterrestres (donc, si on poursuite le raisonnement…) produisent une musique qui me fait penser beaucoup à Lazerhawk et dans une moindre mesure, à Carpenter Brut.

Les rythmes sont (très) rapides (quelques passages bien « boom boom » dignes de la goa trance) et il est désormais impossible de ne pas bouger, ou au minimum, de sautiller, tellement la musique est entraînante.

Les jeux de lumière sont très dynamiques et travaillés : la musique est prenante et le visuel est bien présent, participant très clairement à la beauté de ce show.

Les morceaux s’enchaînent et on aime mais on décide néanmoins de ne pas aller jusqu’au bout du bout du concert.

download fest 2018 paris

Foo Fighters

La journée du Dimanche se termine en beauté avec les grands de Foo Fighters. C’est parti pour 2h30 de concert. La fatigue se fait un peu sentir mais c’est le moment où il faut aller puiser dans ses réserves ! L’écran de fond de scène est utilisé intelligemment et donne du relief à la prestation scénique par l’intermédiaire de projections vidéo (la plupart des groupes l’ont utilisé simplement pour une/des image(s) statique(s)… Marilyn Manson inclus : dommage !).

Beaucoup d’énergie et de passion se dégagent de la scène. Très rapidement, la playlist carrée, succession de morceaux connus et délimités, s’arrête…et laisse place à une grosse session d’improvisation (?) qui durera près de 15-20 mn (estimation). Puis un gros solo de batterie de plus de 5 mn…plus de paroles…mais ce qui est produit est clairement magique.

Puis le groupe commence à interagir avec le public : chaque membre est présenté (avec son instrument respectif, of course) et produit une reprise de titres célèbres de l’histoire du rock. Dédicaces à Queen et à Alice Cooper (entre autres).

Nous quittons le site du Download avec le beau et célèbre titre « Best of you ». En ce qui vous concerne Messieurs les Foo fighters, je ne sais pas si vous avez donné the best of you ce soir, mais vous nous avez en tous cas fait rêver.

download fest 2018 paris

Bilan du Download Festival Paris 2018

Deux jours au Download donc (Samedi et Dimanche), et c’est l’heure du bilan. Sur une échelle de 0 à 5 (0 étant pourri à souhait et 5 fantastiquement génial), mon impression générale pour ce Festival sera autour de 3,5-4.

En terme de programmation, j’ai aimé voir adoré :

– Foo fighters ; pour leur show complètement dingue, plein d’improvisation, d’interactions avec le public et pour la magie de leurs titres.
– Offspring : pour la qualité de leur son et parce qu’ils ont encore une fois prouvé qu’ils savaient être aimés de plusieurs générations, uniquement en jouant leurs titres phares.
– Wild mighty Freaks : pour leur identité forte, leur son bien à eux et leur capacité à slalomer en permanence sur la ligne de démarcation du hip-hop et du Metal.
– Wolf Alice : pour la voix entraînante et aérienne de la chanteuse (ainsi que sa belle robe fleurie estivale). La richesse des compositions du groupe, très mélodiques, qui rappellent parfois The Pixies. L’alternance subtile et structurée de rythmiques lentes (accompagnées de riff lourds et gras) et rapides (le son « pop rock » plus énergique).

En terme de programmation toujours, un peu déçu (ou peu convaincu) par :

– Marylin Manson : les titres choisis étaient les bons mais il aurait fallu y mettre un peu plus d’énergie…les stars sont capricieuses !
 – Cross Faith : pas déçu car je ne connaissais pas ce groupe avant de le voir au Download. Je salue leur style peu académique, leur énergie et la puissance de leurs sons. Mais c’est clairement pas un groupe à découvrir en live.

Concernant le Festival à proprement parler, peuvent être améliorer (mais ce n’est que mon humble opinion) :

– l’offre de nourriture « saine » (plus de choix svp !)
– peut-être mettre en place des règles de sécurité connues de tous et valables sur les 3 jours du Festival ? (le principe d’une règle est de ne pas changer du jour au lendemain…a priori ?)

Les points positifs du Festival (indépendamment des groupes donc) :

– un staff que j’ai trouvé globalement sympa
– un site bien plus agréable qu’il y a 2 ans (quitter Longchamp était donc une excellente idée : bravo !)
– un coin VIP/Presse suffisamment spacieux et reposant
– des nuages de belle qualité dans le ciel…
Total
2
Shares
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related Posts