Hellfest 2024 Jour 1 : La Gardienne des Ténèbres se dévoile

hellfest 2024 la gardienne des tenebres

C’est la géante nouveauté du cru Hellfest 2024 : La Gardienne des Ténèbres. Après avoir fait les Unes des journaux concernant son financement et celui des nouvelles infrastructures extérieures, c’est Hellfest Productions qui finalement a pris en charge intégralement le montant de 3,8 millions d’euros.

La Gardienne des Ténèbres : une magnifique réussite avec la Compagnie des Machines de Nantes

Mettons un temps de côté les sujets d’argent et de politique locale pour se focaliser sur le principal : à quoi ressemble vraiment cette Gardienne des Ténèbres ? Et bien elle envoie du lourd ! Du très très lourd ! Les premières images dévoilées en vidéo quelques jours avant le Hellfest sont sans commune mesure fasse à l’impressionnante masse de métal (forcément), de pistons hydrauliques, de sculpture de bois et autres mécanismes biens cachés.

La sculpture (si l’on peut appeler cela ainsi ?) est aérienne, intrigante, et impose un certain respect. Certains la comparent à un Boss de Diablo (le jeu vidéo). D’autres plus simples âmes se contentent d’admirer le travail, prêt à s’agenouiller devant une nouvelle déité.

On vous laisse vous faire votre propre avis ici :

Côté concerts : Asinhell puissant, Kerry King fidèle à lui-même

Asinhell ouvre puissamment le Hellfest 2024 sur la Mainstage à 16h30. Le style est très old school Death Metal même pour le leader Michael Poulsen (Volbeat). C’est une formation assez inattendue mais particulièrement efficace.

Plus tard dans la journée, on retrouve l’indomptable Kerry King aux manettes de son nouveau groupe nommé… KERRY KING ! L’album “From Hell I Rise” sorti un peu plus tôt dans l’année est une jolie réussite, confirmée sur scène. Les fans de Slayer sont aux anges (oui, la Redak en fait partie). D’autant plus que le public du Hellfest est gratifié de deux titres de son ancien groupe : GOD HATES US ALL et RAINING BLOOD. Bref, ce festival démarre bien.

Une journée très metalcore

Nos pérégrinations vont nous porter sur la Warzone où les américains de Dying Wish votn dérouler leur metalcore percutant. De l’énergie, de l’envie, malheureusement un peu desservie par une balance pas au top et la voix d’Emma Boster bien trop en retrait par rapport à ce que l’on peut avoir dans leurs albums.

En parallèle, leurs compatriotes de Ice Nine Kills n’ont pas eu ces soucis sur la Mainstage. Dans une scénographie horrifique que n’aurait pas reniée un certain Alice C., leur metalcore énergique et mélodique a su emballer une bonne (grosse) partie de la fosse.

Une soirée éclectique avec du classique et du déroutant

La nuit tombe sur le Fest quant les suedois de Dark Tranquility viennent poser leurs riffs sur l’Altar. Les amateurs de Death mélodique répondent présents à l’appel pour s’évader au loin dans les terres scandinaves. Transportés au loin, les festivaliers sont heureux et se préparent à reprendre le voyage demain avec Amorphis, les autres patrons du genre.

Juste après Dark Tranquility s’annonce un tout autre genre sur Temple avec Shining. Voir un vrai saxophone en action au Hellfest n’est pas chose commune, et le saxoboom de Jack Black ne compte pas !Décrit comme du Jazz Metal, c’est un style ee musique très peu accessible. Une meilleure description serait de l’annoncer comme Alt Garage Rock sous Extasy. Rien de péjoratif dans cette appellation rassurez-vous. Seulement que les passages énervés et très technique ont un côté satisfaisant tandis que les phases aériennes et répétitives tirent en longueur. Un juste milieu encore à trouver ?

Un final très prog pour Avenged Sevenfold

Ce premier jour touche à sa fin au moment où résonne le premier riff de Life Is But a Dream de nos cinq californiens sur la campagne clissonnaise. Un set de 90 minutes hyper produit (peut-être un peu trop, on aurait aimé plus de spontanéité) qui joue le best du groupe mais aussi beaucoup d’hymnes de leur dernier album.

C’est propre, millimétré, joli, et il est amusant de voir une fosse partagée entre les fans de la première heure et les amateurs des derniers albums plus conceptuels. À la fin, tout le monde est content et va se coucher… car demain, c’est une grosse journée qui s’annonce encore.

Total
0
Partages
1 commentaire
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles sur le même sujet