Hellfest 2024 Jour 2 : découvertes musicales, merch et grands classiques

hellfest 2024 espace vip

Jour 2, au saut du lit, c’est le moment d’aller se confronter aux réelles difficultés du monde du metal…j’ai nommé : faire la queue au Sanctuary ! Car acheter du merchandising Hellfest, cela se mérite.

La queue du Sanctuary

Positionné depuis maintenant 2 ans à la place de l’ancienne Valley, le Sanctuary déploie ses 50 mètres de long et 15 mètres de haut, dédié au merch de la saison. T-shirts, casquettes, mais aussi marionnettes et serviettes de plage, on y trouve TOUT au logo de cette 17e édition du Hellfest.

Après une bonne heure de queue (et quelques coups de soleil), le tout dans une ambiance toujours déchaînée, nous avons pu repartir avec nos goodies sous le bras, prêts à attaquer une nouvelle journée en enfer.

Les merch des arristes a lui aussi fait peau neuve avec deux stands différents. Proche de la zone VIP et du Merch officiel Hellfest, on trouve le merch des têtes d’affiche. Il faut en revanche être ultra motivé pour lâcher 40 euros dans un t-shirt… De l’autre côté de la cathédrale de l’entrée se trouve un Merch artistes plutôt bien organisé avec une vraie gestion de file d’attente.

Découvertes du jour : Ankor, Lovebites et Polyphia

C’est sous le soleil que l’on va partir à la découverte de deux groupes qui font du bruit ce matin : Ankor et Lovebites. Si le Hellfest avait été critiqué pour son manque de diversité, ce matin les mainstages résonnent de voix féminines ! On commence par les catalans d’Ankor. Menés tambours battant par Jessie Williams, le groupe enflamme une MainStage encore embrumée des effluves de la veille.

C’est puissant, punchy, et on sent une super alchimie dans le groupe. On adore avoir une telle énergie au saut du lit, et nul doute qu’on les suivra ces « petits » d’Ankor (qui tournent déjà depuis 20 ans… ils avaient à peine 13 ans à l’époque !).

On continue avec un groupe de power metal… japonais… mené par 5 femmes brillantes toutes de blanc vêtu. Lovebites a pour animal totem le loup (car ce sont des loups solitaires dans le monde du metal) et ça se comprend. Une énorme énergie, porté par Asami au chant qui enflamme le public, bien accompagnée par le brio de Midori à la guitare et la bonne humeur de Haruna, Fami et Miyako, respectivement à la batterie, basse et seconde guitare. Un voyage dans les terres du power metal où l’on ne compte pas son temps.

En effet, très peu de durée FM de 3min30 pour le groupe qui ne jouera qu’à peine 4 ou 5 chansons sur les 30 minutes du set. On aime l’énergie, l’envie, et le Fest le leur rends bien. À bientôt !

Après une bonne sieste (désolé les groupes qui jouent après le déj mais il faut bien se reposer un peu), on se réveille sur Klone. Avec une sonorisation approchant l’excellence, les français balancent un metal progressif planant permettant de revenir petit à petit dans l’ambiance du Hellfest.

Savage Lands, Polyphia

L’après-midi est chaude sur la MainStage… mais pas autant que le climat ! C’est en substance le message que nous passe le supergroupe Savage Lands. Monté autour de Sylvain Demercastel et Dirk Verbeuren (Megadeth), le groupe accueille quelques guest impliqués par la sauvegarde de la biodiversité et contre la déforestation. Ainsi, nous voyons apparaître Chloé Trujillo mais aussi Kai de Heilung pour rejoindre le groupe (en vidéo et sur scène). Et pour ceux qui se sentent une envie de se battre pour l’environnement, le stand de l’ONG éponyme Savage Lands est sur le Fest !

On enchaine avec les texans de Polyphia qui viennent nous offrir un metal progressif idéal pour se laisser emporter par cette après-midi ensoleillée. Les rythmes puissants et lancinants, emmenés par Scott LePage et Timothy Landon Henson nous préparent idéalement à une suite de journée plus… musclée.

Une fin de journée marquée par des grands classiques

Sous Temple se produisent à la suite deux grands noms du Boack Metal : Satyricon et Emperor. C’est surtout pour Satyricon que nous nous plantons juste au niveau de la régie son. Le groupe tourne de manière très limitée dans le monde. La dernière tournée remontant à 2019, et un concert au Hellfest en 2015… c’est vraiment un groupe qui manque sur la scène internationale ! D’autant plus que les albums sont d’une qualité d’enregistrement très moyenne. Alors le live est une énorme chance de retrouver un grand plaisir d’écoute.

Les norvégiens emmenés par la super voix de Satyr et le discret batteur Frost nous blastent la tronche encore une fois… Une heure c’est vraiment trop court décidément. Vivement la prochaine fois !

Steel Panther, Amorphis, Satyricon

Si le record du monde de Wall of Death de Slaughter to Prevail de jeudi fut… pas un record et plutôt laborieux, on pouvait faire confiance aux copains de Steel Panther pour exploser celui du nombre de jeunes femmes sur scène ! Et ce fut réussi avec brio (comme à leur accoutumée). Difficile de compter combien elles étaient sur scène à chanter avec Michael Starr, Satcher, Stix et Spider le Weenie Ride, 17 girls in a Row ou encore GloryHole !

Alors oui, leur show est le même depuis 10 ans, et leurs derniers albums sont tellement plein de hits que le groupe ne joue que des chansons des trois premiers mais bon… on les aime bien au final !

Après Dark Tranquility, c’est autour des autres tontons Amorphis du Death Melodique d’enflammer l’Altar en ce vendredi soir. Le déroulé est classique mais toujours efficace, devant un parterre déjà acquis à la cause de nos finlandais préférés. Alors quand résonne House of Sleep et The Bee, c’est le cœur lourd, mais heureux que les fans donnent tout ce qui leur reste en se donnant rendez-vous une prochaine fois dans les forêts froides et mystiques de la Finlande.

Le final de Shaka Ponk

2004-2024, 20 ans, 8 albums pour définir le groupe indéfinissable qu’est Shaka Ponk. Un OVNI en terres métalleuses, mais un OVNI qui réussi son pari de faire danser la fosse des MainStage. Pour un dernier tour de piste, Sam, Frah et leurs potes se payent une tranche de folie à Clisson, et ça, on achète !

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  1. Salut, juste une petite précision concernant Lovebites, il n’y a pas de “seconde guitare” – les deux guitaristes virtuoses Midori et Miyako se partageant à part égale rythmiques et soli (sans compter que Miyako est la compositrice principale et aussi pianiste de haut vol). Très chouette synthèse du vendredi!

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