Mémoires d’outre-tonte partait d’un principe sympathique : raconter la vie plutôt capillaire de Sergio Pelo, un barbier qui a traversé tout un siècle et fait face à des événements majeurs de notre histoire contemporaine.
Résumé
Sergio Pelo, centenaire alité dans une maison de retraite, passait ses journées à regarder des films et des séries télé, à jouer à des jeux old-school, à écouter de la musique sur sa vieille platine vinyle, tout en se remémorant le bon vieux temps où il était un esthéticien de renom (oublié de tous depuis que ses salons ont été rasés). C’est après une partie en ligne sur le jeu Résident et Vieux (qui consiste à s’échapper d’un hospice) qu’il se décida, enfin, à raconter la vie extraordinaire qu’il mena pendant plus d’un siècle !
Chronique de Mémoires d’outre-tonte
Il y avait beaucoup de façons de traiter le sujet, qui auraient amené à un résultat plaisant et très drôle. Malheureusement, Sergio Pelo a choisi de raconter cette histoire de la mauvaise manière. Dès les premières lignes, le texte n’est qu’un prétexte à aligner tous les jeux de mots possibles et imaginables, sur le thème des poils. On peut donc facilement imaginer qu’en plus, ça tourne vite au graveleux, le tout sur un fond de vulgarité cash et sans finesse qui aboutit à ce résultat : l’impression de lire un amas de mauvaises blagues de cour de récréation mises à la suite les unes des autres.
Au bout de deux pages, on perd déjà patience et on se demande si ça va durer comme ça tout du long, et surtout si ce livre a un but autre que le graveleux.
En bref : là où on aurait pu avoir une histoire fort agréable et amusante pour passer un bon moment, on se retrouve devant un livre sans queue ni tête. Le seul prétexte à cette histoire est de parler de cul de manière même pas drôle, et d’aligner les mauvais jeux de mots. Ajoutons à cela que le « style » équivaut à celui d’un ado pré-pubère…
On sera obligé de mettre la note : (boule à) zéro pointé. Retrouvez ce livre en cliquant ici.