Marque exclusivement spécialisée dans le Gaming, Steelseries vous équipe de la tête aux bout des doigts. Et justement, pour s’isoler correctement de la pollution sonore et se concentrer sur ses frags, rien de tel qu’un casque Steelseries Siberia V3 Prism. Ce casque à la connectique USB est compatible PC et console, la PS4 est d’ailleurs clairement vendue sur la boîte, nous y reviendrons plus tard.
Good looking ?
L’emballage est sobre, à l’image de ce que propose Steelseries en général. Nous retrouvions déjà cette simplicité de packaging pour la souris RIVAL 100. A l’exception de la marque et du nom du casque, la boîte met en avant le confort du casque ainsi que le fait de pouvoir le personnaliser niveau colorisation. C’est un peu geek niveau marketing de mettre en avant une fonctionnalité inutile en gaming pur, avant même les caractéristiques audio du casque. Mais la personnalisation des couleurs reste une marque de fabrique de Steelseries…
Une fois déballé, le Siberia V3 PRISM dévoile un design tout aussi sobre que son packaging, et qui dégage une sensation d’efficience et de légèreté. Malgré la taille imposante des écouteurs, l’aspect général est très fin, notamment grâce aux arceaux métalliques qui en font un casque léger. La lanière en cuir souple marque immédiatement les esprits et semble flotter dans les airs. En continuant la découverte général du casque, on tombe forcément sur le microphone. Discret car rétractable, ce dernier est malléable à merci pour lui imposer le positionnement idéal. Encore un argument pour le confort du casque ?
Mauvais point cependant pour le confort en gaming console : le câble USB ne mesure que 1,2 m. Donc soit vous déplacez votre console pour être suffisamment éloigné de votre téléviseur, soit vous achetez une plus petite télé… Aucun problème de ce type au niveau PC.
Une fois posé sur le crâne, le Siberia est impressionnant de légèreté. Même après plusieurs heures de jeu, il ne subsiste aucune impression de poids ou d’écrasement. Avec un poids de 298 grammes annoncé, et la lanière souple ne cuir, on comprend pourquoi le casque est rapidement oublié. En revanche, vos voisins ne risquent pas de vous oublier ! L’isolation vers l’extérieur est quasi nulle ! Si vous prévoyez une LAN, pensez à tous vous équipez d’un casque au risque d’entendre tout ce que fait votre voisin équipé du Siberia V3 PRISM.
Du côté des oreillettes, les matières choisies par le fabricants sont douces et assurent un bon confort d’écoute, qui n’écrase pas les oreilles. Sur les extérieurs, on devine déjà les zones qui permettront au casque de changer de couleur. Le Siberia V3 PRISM séduit par son design épuré et son aspect robuste, mais qu’en est-il de la qualité de son ?
Un son pur gaming
Oubliez ce casque pour de l’audio pur. Votre album de Queen ou des Floyd ne passera pas aussi bien qu’un casque entrée de gamme dédié à de l’audio-musique. En revanche, pour du gaming, ce casque est plutôt impressionnant, et pour les mêmes raisons qui font qu’il n’est pas utilisable pour de la musique. Ce qui frappe, c’est la présence des aigus et des mediums, et au contraire, des basses très en retrait. Avantage principal ? Une lisibilité audio quasi parfaite en gaming : c’est idéal pour entendre les moindres détails, notamment en FPS. Les basses ne sont pas étourdissantes et relèvent ce qu’il faut de l’environnement pour qu’une détonation ne soit pas un supplice aigu pour les oreilles. N’oubliez pas de régler votre micro pour que le capteur du micro ne devienne pas source de problème pour vos coéquipiers, il est très sensible de base. Évitez donc un positionnement devant la bouche et préférez le mettre légèrement en retrait sur le côté.
Pour affiner le rendu sonore, il faut impérativement se rendre sur le SteelSeries Engine, centre de pilotage des performances du matériel. On y retrouve bien sur l’égaliseur pour personnaliser les niveaux aigus, mediums et basses. Cela reste très classique. Le gros défaut du casque (qui est finalement réglé au travers des réglages), est qu’il est impossible de réduire le volume sonore directement sur le casque. Autant dire que si le jeu est trop fort, vous allez jouer du alt-tab pour ajuster le son, ce qui est assez désagréable.
L’interface de réglage permet aussi de choisir parmi 16,8 millions de couleurs RVB pour un rendu totalement personnalisable du visuel du casque. Certains diront que cela peut ajouter à l’expérience de jeu de pouvoir jouer avec les couleurs… OK. Ce qui est sur, c’est que cela en fait un beau casque, au sein premier du terme.
Bilan
L’achat du Siberia V3 PRISM représente un budget initial important (140 euros chez Steelseries) mais après plusieurs mois de tests, rien n’a bougé d’un millimètre. Les coussinets sont toujours nickel et le son, bien sûr, ne change pas. Un très bon casque, donc !
Vous aussi, achetez votre Siberia V3 PRISM.