Les 23, 24 et 25 octobre se tenait à la grande halle de la Villette la première vraie Comic Con en France. Nous avons pu y être présents durant les trois jours et assister aux nombreux panels et rencontre avec invités. Et pour sûr, nous y serons encore l’année prochaine !
On a entendu beaucoup de critiques sur les invités et la programmation. Et on ne comprend pas. Hormis peut-être la tendance naturelle du français à toujours râler. Entre Louis Leterrier, parrain de l’événement, Frank Miller, Brian Azzarelo, Maisie Williams, Shawn Ashmore, James Marsters, Krysten Ritter, Carrie Ann Moss, Éric Serra et Jeff Man pour ne citer que les plus connu, il y avait du beau monde ! Certes ce n’est pas San Diego, mais il faut rester réaliste un instant, ce n’est que la première, et ce n’est qu’avec le temps que nous gagnerons en qualité.
Si les panels ne recelaient pas tous d’info exclusive, ils restaient cependant très intéressants pour la plupart ! Le Vendredi, la convention s’est ouverte sur une conférence avec Louis Leterrier, qui en plus d’être très humble et très sympathique, nous a révélé déjà travailler sur Insaisissable 3. S’est suivi par une conférence Warner Bros. Télévision, avec la diffusion d’images inédites de la nouvelle série Dc’s Legends Of Tomorrow, et surtout le premier épisode de la saison 2 de The Flash. Ceci a fait beaucoup râler dans les allées du Comic Con. Rappelons que pour la plupart des gens présents là-bas, nous ne sommes pas censés l’avoir vu. Et les organisateurs savent très bien que ce n’est pas le cas, comme ils l’ont explicitement dit. Un assez beau retour de bâton de leur part qui nous a plus fait rire qu’autre chose. Evidemment le même problème s’est posé le samedi avec Marvel’agents of S.H.I.E.L.D. D’autres conférences avait lieu après, comme une avec Jeff Man, créateur des effets spéciaux de Star Wars, Jurrassic Park et Indiana Jones, très intéressante à ce qu’il parait. Mais nous avons plutôt préféré aller récolter nos signatures avant de retourner assister au panel de Jessica Jones.
Sans aucun doute, c’est que nous avons préféré en cette journée, voir pendant la convention entière. Pour présenter la série, Krysten Ritter et Carrie Ann Moss était toute les deux là. Forcément elles n’ont pu révéler aucune information sur le contenu de la série. Si nous avons pu voir la bande annonce en exclusivité de quelques heures, ce qui a déchainé la salle, la vraie surprise était de voir en exclusivité le premier épisode de la série. Un épisode qui annonce du très bon pour la suite, dont vous pouvez voir notre critique [bientôt !].
C’est pour les signatures que nous avons rencontré des problèmes dus à l’organisation. Pour les avoir, il fallait des tickets à retirer. Ceci n’était indiqué nulle part, et sur les réseaux sociaux ou site internet, aucune information à ce niveau-là. La chance nous a souri, il restait suffisamment de ticket pour que nous puissions avoir presque toutes les signatures que nous voulons. En revanche nous avons pu apprendre le lendemain que toutes les signatures n’étaient pas indiquées sur le programme disponible à l’entrée. Ainsi nous en avons raté certaines qui nous intéressaient. Tant pis pour nous, nous étions de toute façon occupée par ailleurs.
Le samedi nous avons pu avoir les autres signatures qui nous manquaient, en récupérant les tickets dès l’ouverture. Dans les 15 minutes, plus la peine d’attendre un ticket pour Frank Miller ou Jessica Jones. La plupart des artistes présents étaient très sympathiques, avec une mention spéciale pour Louis Leterrier et Shawn Ashmore.
La vraie actualité du samedi était l’annulation au dernier moment de Maisie Williams, la Arya de Game of Thrones, et vu plus récemment dans Doctor Who. Seulement certains n’ont pas eu l’air de comprendre une chose, pourtant très évidente : ce n’est en aucun cas la faute du Comic Con. Cela devait même les embêter autant que nous. Elle a annulée pour raisons personnelles. On peut être énervé, mais il faut comprendre. Et connaissant la personne, on peut penser que ce n’est pas un caprice de star comme l’accusent certains.
Le souci était que comme son panel n’a finalement pas eu lieu, beaucoup de monde s’est rendu sur le suivant, à savoir « Leterrier/Miller : adaptation des comics au cinéma ». Impossible pour nous de nous y rendre malheureusement. En revanche nous avons pu faire une Masterclass en présence notamment d’Amanda Conner et Kelly Sue DeConnick, dessinatrice et scénariste de comics, sur le thème des Super héroïnes, avant de terminer par un panel avec Shawn Ashmore. Encore une très bonne journée.
Dimanche, dernier jour. Le panel à voir était incontestablement celui sur The Dark Knight : The Master Race, écrit par Miller et Azzarelo. S’il y a eu peu de nouveautés, nous avons pu connaitre – entre autres – l’avis de Miller sur le futur Batman v Superman : l’aube de la justice. Le verdict est sans appel : pour lui se sera très mauvais. Pour la suite, les autres panels nous intéressant étaient soit en même temps que celui suscité, soit dans des horaires ne nous convenons pas, nous avons décidé de laisser aller et de visiter le salon pour voir un peu mieux les cosplayeurs, youtubers, et exposant.
Et c’est là aussi où on a pu entendre beaucoup de reproches. C’est trop petit et on en fait trop vite le tour. C’est en partie vrai mais il faut nuancer. Il est vrai qu’en une journée bien organisée on en fait le tour mais il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup d’autres choses à côté – les panels, les masterclass, les signatures … – qui font partie intégrante de cette même journée. Si on ne fait que les stands, évidemment que les deux autres jours vont paraître longs. Mais à 50 Euros le billet, ne faire que les stands ne nous vient même pas à l’idée. Evidemment, chacun fait ce qu’il veut de son argent, simplement qu’il réfléchisse avant de venir encore se plaindre. Nous sommes partis de là avec la sensation de n’avoir pas arrêté un seul instant, et si nous avons pu voir quasiment tout ce qu’on voulait, il y a malgré tous des choses que nous n’avons pas pu – et je ne parle pas de panels. Encore une fois pour une première année, c’était très bien.
Nous gardons donc un très bon souvenir du Comic Con. Il est vrai que c’est perfectible, et nous comprenons très bien la colère des acheteurs du billet VIP à 200 euros qui n’ont pas eu tout ce qui était promis dans le billet. Mais même si évidemment certaines choses sont à revoir, des fois il est bon de ne pas râler sur tout et de voir le bon côté des choses. Et quoi qu’on en dise, il y avait beaucoup de bon côté à cette édition 2015 du Comic Con Paris.