Gros renouvellement de matériel. Mon nouveau BenQ W1050S vient remplacer un vieux Sanyo PLV-Z4 (oui, Z4, même pas Z4000…) après 6 années de bons et loyaux services. Du coup, changement radical de technologie ! Je passe en DLP, avec la 3D, bénéficie d’un vidéoprojecteur plus compact, abandonne le lens-shift, gère enfin le 1080p et gagne énormément en lumens et contraste.
Le BenQ W1050S est une version « allégée » du W1090. Le prix de vente conseillé est situé aux alentours de 650 à 700 euros, sachant que les périodes de fêtes permettent de bénéficier de prix attractifs, et que les bons plans sur internet existent toute l’année. Un prix correct, qui évite de se ruiner pour l’acquisition d’un bon matériel.
Car nous allons le voir, les BenQ W1050S tient ses promesses !Entre belle qualité d’image et design compact, ce vidéoprojecteur semble une bonne affaire, malgré ses quelques défauts.
Avis et test du BenQ W1050S
Déballage ! Première bonne surprise, les dimensions très raisonnables permettent de positionner ce vidéoprojecteur sur à peu prêt toutes les commodes ou étagères. Avec ses 33,2 x 21,4 x 9,9 cm, il pourrait même être transporté facilement pour s’installer chez un ami le temps d’un film.
Mais l’usage que je prévois est plutôt Home Cinema, donc une fois les réglages effectué, il n’a plus intérêt à bouger ! Même son poids est plus que correct pour 2,5 kg… C’est moins lourd qu’une télévision ! Et définitivement plus léger que mon ex-PLV-Z4 (5kg).
Pas de lens-shift…
Première lacune de taille : il n’existe aucun lens-shift sur le W1050S… C’est quoi un lens-shift ? C’est tout simplement la capacité de la lentille de projection à se « décaler » sur droite/gauche et haut/bas afin de corriger un placement qui ne soit pas pile-poil en face de la surface de projection.
En guise de « lens-shit-manuel« , je trouve une petite vis en plastique sous le vidéoprojecteur, ce qui me permet de positionner l’image plus haut si je l’installe sur une table. L’absence de lens-shift se fait encore plus présente chez moi puisque j’installe le vidéoprojecteur en hauteur, et que je ne souhaite pas percer mon plafond ! Heureusement, en bon geek, je trouve une solution tout à fait acceptable, pérenne et customisable : retourner la machine et la régler avec des bouchons de lièges découpés savamment 🙂
Ce n’est pas la position la plus sexy du monde, mais je regarde devant moi pour les films !
Connectiques largement suffisantes en Home Cinema
Hop ! En quelques minutes, mon nouveau vidéoprojecteur est orienté correctement, parfaitement positionné au centre de ma surface de projection. Ok, je vais attendre quelques jours et peindre ces petits morceaux de bouchons en blanc ou noir.
Sur l’arrière, je n’utilise qu’une prise HDMI. Je pourrais brancher ma Recal Box en direct aussi mais me satisfait d’un HDMI Switch pour gérer plusieurs entrées vidéo.
Il ne reste plus qu’à tester ma configuration avec un bon film full HD et partir trouver des lunettes 3D. A noter que je n’utilise absolument pas le « son » provenant du vidéoprojecteur de BenQ. Mon installation Home Cinema gère tout cela en direct, du PC à un amplificateur, vers des enceintes Focal. Je ne demande au W1050S de ne gérer que l’image !
Place au cinéma et séries TV
Je ne suis pas un testeur radical sur l’ensemble des technologies dont dispose ce BenQ W1050S. Je vous propose donc un test « simple » qui permet de se faire une bonne idée des qualités et défauts de ce vidéoprojecteur. Cinéphile averti, je sais faire attention à la qualité de l’image ainsi qu’aux multiples qualités ou défauts qui font d’une séance ciné à la maison, une bonne expérience ou une déception.
Si vous aviez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire 😉
Belle luminosité et contraste marqué
Le premier branchement déclenche un effet « waouh ». La lumière est intense. Très intense ! Par défaut, le mode « BenQ » combiné à un réglage gamma 2.2 donne une impression de forte luminosité et de contraste. Et c’est tout à fait normal. Avec 2200 lumens et un contraste 15000, je double mes valeurs standards issues du vieux Sanyo PLV-Z4. Merci l’évolution des technologies.
Pour corriger la trop forte luminosité et ces réglages par défaut trop contrastés, je passe immédiatement en monde d’image « Cinéma ». J’ai aussi une alternative de ton plus piqués avec un mode « Sport ». Le mode « Cinéma » est définitivement plus confortable et réputé pour son meilleur rendu des couleurs initiale proposées par la source (lecteur Blu-Ray, DVD, ordinateur…).
Après une correction de trapèze pour compenser le positionnement du matériel, je passe aux quelques tests de projections de séquences à forts contrastes. J’ai sélectionné la série « Cosmos : Une odyssée à travers l’univers » qui est diffusée sur Netflix et qui joue énormément sur les contrastes, le noir de l’espace, les effets spéciaux ainsi que la lumière des étoiles.
Le rendu est très bon ! Même meilleur que ce que je pouvais attendre d’un vidéoprojecteur à 650 euros. Les couleurs sont très naturelles en mode Cinéma. Les noirs très profonds et le contraste tellement marqué qu’il vous fera cligner des yeux si les changements sont trop brutaux.
DLP = AEC
A noter qu’il s’agit de la technologie DLP, malheureusement réputée pour l’effet arc-en-ciel (AEC pour la suite). Cet effet est totalement lié à la technologie et donne une impression au spectateur de « littéralement voir » des AEC sur la surface de projection. Cela arrive lorsque le contraste est élevé entre un fond sombre et un premier plan très clair. Les sous-titres blancs génèrent systématiquement un effet AEC désagréable. Autant se faire que peut, il faut passer les sous-titres dans une autre couleur.
A vrai dire, le BenQ W1050S propose une correction de l’effet AEC plus que satisfaisante. Seules les personnes les plus sensibles seront gênées. Et en réglant la surface de projection, ainsi que les couleurs, il est possible de l’atténuer encore plus.
Une interface complète et simple
Pour parfaire les réglages, j’utilise la télécommande. Cette dernière n’est pas rétro-éclairée ce qui est très dommage pour un usage Home Cinema. Tant pis, j’apprendrais la position des boutons par cœur à force de réglages. La télécommande me donne accès au menu simplifié dans un premier temps, qui est très ergonomique pour les néophytes, permettant de modifier les réglages classiques en quelques clics.
Le mode avancé propose bien plus d’options pour affiner l’expérience : des couleurs jusqu’aux modes de consommations. En quelques minutes, j’ai terminé mes premiers réglages.
Du bruit !
BenQ annonce un niveau de bruit à 33 dBA en mode Normal et 31 dBA en mode Economic. Sauf qu’à l’usage, il me semble plus élevé. Pour revenir à mon ex-PLV-Z4, il tournait aux alentours de 25/30 dBA. Le W1050S semble plus prononcé et mon test de mesure sonore m’annonce plutôt 35 à 38 dBA que 33.
Cela n’est pas fondamentalement dérangeant lors du visionnage de films d’action, mais peu l’être sur d’autres typologies de séances (documentaires, films plus calmes).
Et la 3D alors ?
Les lunettes n’étaient pas fournies. Il va falloir attendre que j’en achète pour réaliser le test. Il vaut mieux d’ailleurs acheter la référence de chez BenQ pour un maximum de compatibilité.
Conclusion du test du BenQ W1050S : l’image avant tout
Après plusieurs jours de tests, à la fois en streaming HD (Netflix) ou encore en film 1080p, le BenQ W1050S tient largement la route. Le modèle est trop petit pour proposer du 4K ou de la HDR, mais le rendu sur du Full HD est déjà extrêmement bon !
Les geeks et ingénieurs de chez BenQ ont été à l’essentiel pour ce vidéoprojecteur W1050S : une image de qualité. Les défauts que je note dans ce test ne sont jamais le fait de la qualité d’image, mais plutôt des fonctionnalités et de l’aspect « brut » du matériel.
Autant dire qu’une fois qu’il est positionné, que les réglages sont effectués, les points faibles sont rapidement gommés (sauf peut-être le bruit). L’absence de lens-shift quel qu’il soit (je ne compte pas les vis comme un lens-shift !) ferme quelques portes car tout le monde ne peut pas placer parfaitement son vidéoprojecteur en face de sa surface de projection.
C’est par ici si vous voulez vérifier le dernier prix du W1050S !
Les +
- La qualité de l’image en général
- Un vidéoprojecteur compact et léger
- Le prix, car au final, un deal à 650 euros en fait un excellent rapport qualité / prix
Les –
- Pas de lens-shift vertical / horizontal
- Le bruit du ventilateur
- La télécommande n’est pas rétro-éclairée
Toutes les caractéristiques techniques du BenQ W1050S
Résolution | Full-HD, 1920 x 1080 |
Contraste | 15000:1 |
Luminosité | 2200 |
Zoom | 1.2x |
Technologies intégrées | Matrice DLP Texas Instruments Full HD 1080p DarkChip 3
Roue chromatique à 6 segments |
Autonomie de la lampe | 4500/6000/10000 heures (Normal/Eco/SmartEco) |
Projection Size | 60″~300″ |
Lens-shift | Inexistant, sinon manuel avec vis |
Résolution supportée | VGA(640 x 480) to WUXGA_RB(1920 x 1200)*RB = Occultation minimum |
Objectif | F = 2.42 – 2.62, f = 19.0 – 22.65 mm |
Projection System | DLP |
Fréquence horizontale | 15K-102KHz |
Taux de balayage vertical | 23-120Hz |
Compatibilité HDTV | 480i, 480p, 576i, 576p, 720p, 1080i, 1080p |
Compatibilité vidéo | NTSC, PAL, SECAM |
Dimensions et poids | 332.4 x 99 x 214.3 mm / 5.65 lbs (2.56 Kg) |
Accessoires | Télécommande avec pile Garantie (par région) Câble d’alimentation (par région) Câble VGA Guide d’installation rapide |
Security | Barre de sécurité / Encoche de sécurité Kensington |
Keystone Adjustment | 1D, Vertical +/- 40 degrés |
Consommation électrique | 260W(Max), 252W(Normal), 211W(Eco), Veille <0.5W |
Bruit | 35/38 dBA |
Connectique | Entrée ordinateur (Connecteur D-sub 15 broches) (avec composant) x1 HDMI x2 Vidéo composite in (RCA) x1 Audio in (Mini Jack) x1 Audio out (Mini Jack) x1 Haut-parleur 2Wx 1 USB (Type mini B) x1 RS232 (DB 9 broches) x1 Receveur IR x1 (avant) |
3D | Affichage séquentiel: jusqu’à 720p 60 Hz Combinaison de trame : jusqu’à 1080p 24 Hz Côte à côte: jusqu’à 1080p 24Hz Top Bottom: jusqu’à 1080p 60Hz |