Le musée de l’armée: Le département morderne 7 ans après

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Des rénovations ainsi que de nouvelles acquisitions !

À l’occasion de la fin des rénovations réalisées entre 2004 et 2009 dans le cadre du plan ATHENA, les salles “modernes” du musée de l’Armée regroupant les armes, uniformes, pièces d’équipements, décorations et de nombreuses peintures nous ont été présentées au travers d’un nouveau parcours. Ainsi, une place plus large a été consacrée à la vie des soldats et à leurs cultures matérielles, aux relations entre les armées et le monde civil aux regards de l’époque et la postérité portent sur l’institution militaire et les conflits dans lesquels elle est engagée.

Aussi de nouvelles acquisitions réalisées au cours de ces quelques années sont présentées ainsi que des pièces redécouvertes dans les réserves, comme le glaive d’apparat de Lazarre Nicolas Marguerite Carnot, figure majeure de la révolution française. De par sa nature et son décor, ce glaive incarnait les idéaux de la Révoltion française après un regain d’intérêt pour cette arme à la fin du XVIIIème siècle. Il est devenu un élément distinctif de la tenue des membres du gouvernement. Nous retrouvons également l’habit de cérémonie du Maréchal Ney, qui est présenté tour à tour aux Invalides et au château de Fontainebleau, une Tunique et un Pantalon de Napoléon III qui furent portés à la bataille de Solférino le 24 juin 1859.

Le musée s’est également enrichi avec des ajouts et compléments au parcours permettant d’évoquer deux événements majeurs de l’histoire militaire de la France au XIXe siècle: La guerre de Crimée et la conquête de l’Algérie. Ainsi, le magnifique costume à la turque du Duc de Nemours témoigne de l’adoption par les français de tenues dites orientales, qui marque doublement les uniformes crées par la suite pour les unités telles que les chasseurs d’Afrique, les spahis ou les zouaves, tout comme les clés d’honneur de la ville d’Alger remises par le Dey de la ville à l’armée française lors de la prise de la ville le 5 juillet 1830.

Peintures, Napoléon ou encore Louis XVIII

Les peintures représentants la guerre de Crimée et ses soldats sont également mises en valeur, les études de soldats du groupe expéditionnaire allié en Crimée montrant l’engagement des piémontais et des écossais dans le conflit, sont particulièrement touchantes et impressionnantes.

L’amélioration des conditions d’éclairage et de présentation des oeuvres et objets permet également de redécouvrir le portrait de Napoléon en costume de sacre par Ingres ou le manteau de cérémonie ayant appartenu à Louis XVIII, mais aussi la collection d’armes blanches de l’Ancien Régime. L’histoire militaire devrait apparaître plus clairement au public du musée qui saura y retrouver de meilleures clés de compréhension de ces époques révolues de l’Europe et apprécier au mieux les oeuvres exposées témoignant de la vie des soldats. Voir ces costumes encore assez bien conservés reste une émouvante marque de ce passé à la fois lointain et proche.

Le musée de l’armée

Hôtel des Invalides

129 rue de Grenelle, 75007 Paris

www.musee-armee.fr

Par Sarah Vigneron

Etudiante en cinéma d'animation qui adore fourrer son nez (avec plaisir) dans tout ce qui entoure son futur job de près ou de loin, cinéphile à ses heures perdues (en particulier le vendredi soir), lectrice acharnée, sportive constamment accrochée à son VTT, à ses baskets et à sa raquette de badminton, elle dévale les pentes pour se remplir le cerveau et l'estomac (possède par ailleurs un certains goût pour les restaurants de cuisine asiatique qu'elle écume avec joie) et adore racheter des places de concerts (de rock) à des gens sur internet.

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