Test du casque Focal Elear

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Fleuron de la hi-fi française, Focal est arrivé sur le marché des casques hi-fi finalement assez tardivement (il y a moins de 5 ans). Cependant, son arrivée fut fracassante avec notamment la sortie de l’Utopia, casque de tous les extrêmes. Petit frère de l’Utopia, nous allons aujourd’hui réaliser le test du casque Focal Elear.

Un package sobre mais luxueux

On commence naturellement avec le package du casque. Assez sobre, il se montre néanmoins complet pour bien profiter de ce dernier. On retrouvera donc avec le casque un câble double mini-jack 3,5 mm vers jack 6,35 mm de 4 mètre. Le câble est épais, lourd et respire la qualité. Tout comme la sacoche de transport fournie qui permettra de balader le casque durant vos pérégrinations. On pourrait être pointilleux en réclamant un adaptateur jack 6,35 mm vers 3,5mm afin de brancher le casque à un DAP ou à un DAC n’ayant que ce type de sortie.

L’ergonomie du Focal Elear

Le Focal Elear est un casque ouvert, tout comme l’AKG K701 que nous avons déjà testé dans nos lignes. Attendez-vous donc à un casque sédentaire qui restera posé sagement dans votre pièce d’écoute. Pièce que l’on vous souhaite calme, car vous entendrez tout dans ce casque (et vos voisins entendront ce que vous écoutez). Bref, oubliez donc le métro.

Au niveau des finitions, l’Elear est clairement au niveau de sa réputation (et de son prix). Le yoke en métal respire la solidité, avec un arceau en cuir d’un excellent confort, tout comme les coussinets en cuir et tissu.

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Et une fois posé sur la tête, le casque est d’un confort exceptionnel. Pas spécialement léger ou lourd, il ne présente aucune sensation de pincement ou de poids. L’idéal pour de longues sessions d’écoute sans fatigue !

La vraie hi-fi dans un casque

Passons maintenant à l’essentiel : l’écoute ! Pour profiter au maximum (et challenger un peu ce casque), nous avons effectué les écoutes sur des sources FLAC 16-bits / 44.1 kHz sur Qobuz en utilisant un DAC iFi Audio iDSD Nano.

Leonard Cohen – Songs Of Leonard Cohen – Suzanne : On démarre doucement avec la voix du grand Leonard Cohen. Voix qui est parfaitement restituée avec chaleur et douceur. La moindre modulation se fait ressentir avec plaisir. L’orchestration du morceaux, les autres voix, les violons sont clairement définis et parfaitement posés sur la scène musicale. Une belle sensation d’écoute, avec une légère sensation de chaleur venant des basses.

No Doubt – Tragic Kingdom – Don’t Speak : Un peu de pop 90’s pour réveiller le casque. La première chose qui nous scotche est le découpage des instruments. C’est clair, net, nous permettant de se focuser aisément sur ce que l’on souhaite. Tout comme précédemment, la voix de Gwen Stefani est à son avantage sur ce casque.

Max Richter – Les 4 saisons – L’hiver : Petit test sur du classique que ce casque. On apprécie à nouveau sa précision très ciselée, neutre sans être froide dans l’ouverture du morceau. Les variations et moindres modulations sont vivantes et chaleureuses. La scène sonore est vaste, ample. On chipoterai en identifiant à nouveau cette légère tendance à la chaleur, sans être non plus lourde.

Nina Simone – Live in New York 1965 – Sinnerman : L’intro est bluffante, on ressent réellement la charleston qui donne cette vibration à la chanson. La voix de Nina Simone vient se poser et magnifie le morceau. Le casque se montre encore exemplaire, avec un découpage parfait des instruments, une aération et une précision d’un flatteur assez exceptionnel.

Joey Alexander – Warna – Fragile : Cette reprise au piano de la chanson de Police est à nouveau un test passé avec brio pour le Elear. Délicatesse du rendu, chaleur contrôlée, précision. On est transporté par la musique tout en oubliant le casque, on est devant la scène et on écoute.

Led Zeppelin – III – Immigrant Song : On challenge un peu le casque sur un style différent, et concrètement, ce dernier s’en moque. Visiblement la distorsion et saturation ne lui fait pas peur, tout comme l’énergie de nos camarades de Led Zep. Le rendu est chaleureux, puissant, énergique, bref, ce qu’on demande de cette chanson !

Alicia Keys & Jay-Z – The Blueprint 3 – Empire State of Mind : On rebouscule un peu le casque sur un son beaucoup plus urbain. Son côté chaleureux met en avant les basses sans qu’elles ne soient écrasantes, et évidemment, il ne perds pas les bonnes habitudes. Les mediums sont excellents, rendant les voix parfaitement. La clarté est là, ainsi que l’énergie. Un sans faute donc.

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​En conclusion ? Que dire de ce casque ? Déjà, qu’il mérite très largement sa dénomination hi-fi. Le rendu de la musique est exceptionnel et ravira vos oreilles qui (re)découvriront leurs sons favoris. Clarté, largeur de la scène sonore, découpage des instruments, spécialisation… tout y est, sur un rendu généralement neutre, avec juste ce petit push de chaleur qui va bien et achèvera de nous convaincre.​​​​​​​​​​​​​​​​

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