Quelque mois après les très réussis Powerbeats Pro, Beats revient avec une nouvelle itération de leur gamme plus sportive, les Powerbeats 4. Si l’on perd le côté True Wireless, on garde cependant l’excellente signature sonore des grands frères Pro. Ce qui confirme dans ce test le très bon virage qualitatif pris par la marque.
Le Full Package des Powerbeats 4
Premier bon point pour ces écouteurs, c’est son packaging ! Autant dire qu’il est au niveau de ses frères Beats Solo Pro et Powerbeats Pro, mais également de ses cousins les AirPods Pro.
On retrouve donc dans la boîte les écouteurs, mais également un câble USB / Lightning pour la recharge. Egalement, une petite housse souple de transport et 4 paires d’embouts. Si l’on regrette l’absence de housse solide comme avec les Powerbeats Pro, on appréciera les embouts. Car si 3 paires classiques permettent de s’adapter à votre oreille, on en trouve également une bi-flange. Ces types d’embouts isolent mieux du bruit et son les préférés de votre serviteur.
Ergonomie et conception des Powerbeats 4
Niveau look & feel et sensation portée, autant dire que l’on reste dans une très bonne tenue et confort. Le tour d’oreille assure une bonne stabilité de ces intra-auriculaires et un port parfait durant le sport. Le sport est d’ailleurs au coeur de l’usage de ces Powerbeats, ces derniers étant résistants à l’eau et à la transpiration.
Si le design est identique au Powerbeats Pro (le câble entre les deux écouteurs en plus), on retrouve un positionnement différent des boutons. A gauche, on trouve le bouton on/off à gauche, et à droite les boutons de volume et le bouton poussoir d’action. C’est moins intuitif que sur les Powerbeats Pro, mais on s’y adapte finalement facilement. Petit bémol sur l’avertissement sonore d’allumage / extinction qui n’est pas toujours clair et amène parfois à s’interroger si les écouteurs sont bien allumés ou éteints.
La structure intra-auriculaire permet également une bonne isolation passive. On est pas dans la « bulle » des Bose ou AirPods Pro, cependant on se sent suffisamment isolé pour ne pas être gêné par la discussion des voisins d’open space.
L’associé des produits sous iOS
Comme à son habitude désormais, les Powerbeats 4 sont équipés de la puce Apple H1. Cette puce permet une compatibilité optimale avec les produits iOS et leurs fonctionnalités.
Les Powerbeats 4 se connectent quasiment instinctivement à votre iPhone ou iPad et sont ensuite basculables sur votre Mac ou iPad en 2 clics. Ils réagissent au doigt et à l’oeil (ou plutôt à la voix) en disant un classique « Dis Siri ». Si cela peut faire rager les utilisateurs Android, les amateurs de la firme à la pomme seront ravis.
Idem pour la recharge qui se fait sur la sempiternelle prise Lightning, déjà présente sur les Powerbeats Pro. On notera tout de même une recharge rapide qui offre 1h de musique en 5 minutes de recharge (bien pratique), et une autonomie excellente d’une quinzaine d’heures.
Les Powerbeats 4 à l’épreuve du son
Si la partie téléphonie est toujours excellente (pour l’émetteur comme le destinataire), qu’en est-il de la qualité sonore de ces Powerbeats 4 ? Les écoutes ont été effectuées sur des sources FLAC 16-bits / 44.1 kHz sur Qobuz :
Sabaton – Heroes – To Hell and Back : Très bon rendu, bien détaillé malgré les distorsions multiples. Les basses sont propres et agréables. On observe une légère distorsion à fort volume, mais on reste tout à fait honorable. La qualité est nette et le rendu suffisamment équilibré pour apprécier l’ensemble du scope.
NAS – Illmatic – N.Y. State of Mind : Beats a toujours été au top sur le rendu de musiques urbaines, et on ne déroge pas à la règle ici. Basses sont présentes sans écraser, propres, les médiums ressortent bien. C’est dynamique, claquant.
Ashley Henry – Beautiful Vinyl Hunter – Between the Lines : Un morceau à mi-chemin entre jazz et hip-hop. On retrouve la bonne dynamique des écouteurs sur la musique urbaine. Cependant les orchestrations jazzy (cuivres, piano…) ne sont pas en reste, bien rendus malgré la richesse musicale et la légère proéminence des basses.
Daft Punk – Random Access Memory – Giorgo by Moroder : Une fois n’est pas coutume, très beau rendu sur ce morceau offrant une très belle part aux basses. Le son est rond, englobant, nous faisant au mieux pénétrer l’univers de Daft Punk et Giorgo Moroder.
Leonard Cohen – Songs of Leonard Cohen – Suzanne : On test les écouteurs sur un tout autre style. Est en avant ici la grande voix de Leonard Cohen et une orchestration des plus simple. Encore une fois, les écouteurs se montrent agréables, charmeurs, sans jamais sombrer dans la facilité ou l’écoute complexe.
En conclusion, une fois n’est pas coutume, ces Powerbeats 4 offrent une performance assez proche de leurs grands frères, les Powerbeats Pro. C’est équilibré, propre, clair, avec une légère préférence pour les basses qui restent contenues et d’une très belle qualité.
Une excellente paire d’écouteurs donc dans les 150€, pour les sportifs qui souhaitent s’entraîner avec de la (bonne) musique !