Test des écouteurs Powerbeats Pro

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En terme de musique mobile, il faut bien reconnaître qu’Apple a lancé un sacré pavé dans la mare quand, en décembre 2016, les AirPods ont été mis sur le marché. Devenus un nouveau symbole générationnels (comme les écouteurs blancs des iPod en leur temps), ils ont surtout ouvert la voie à de nombreux écouteurs « True Wireless ». Beats, propriété d’Apple depuis 2014, ne pouvait donc pas passer au travers de la mode, et au contraire, devais même écrire sa propre partition, suffisamment indépendant des AirPods, sans non plus renier la famille de la Pomme. C’est le pari lancé avec les Powerbeats Pro. Un pari réussi ? Nous le verrons dans ce test.

Powerbeats Pro : Un look unique

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Commençons déjà avec le look des Powerbeats Pro. Disponibles en 4 couleurs (crème, noir, marine et vert bouteille), ils se différentient radicalement des autres écouteurs True Wireless du marché. Ils ne sont pas de simples earbuds (comme les Jabra Elite 65t par exemple).

Beaucoup plus sportifs, ils sont conçus pour être bien « enroulés » à vos oreilles, afin d’éviter de tomber, ce qui en fait de parfaits compagnons pour le sport, d’autant plus qu’ils sont résistants à l’eau et à la transpiration.

Une ergonomie irréprochable

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Les Powerbeats Pro sont livrés avec un boîtier de recharge qui, à la manière de l’étui des AirPods, est aimanté, afin de s’assurer d’avoir toujours bien mis les écouteurs sur leurs socles. Le boîtier de recharge est assez imposant, cependant, c’est un sacrifice à faire vis-à-vis du format des écouteurs. Il se recharge à l’aide d’un port lightning. Les amateurs de la firme à la pomme apprécieront, les autres moins, cela fait un câble en plus à gérer de leur côté.

Fournis avec 4 embouts différents, les Powerbeats Pro, malgré leur forme, ne sont pas des vrais intra-auriculaires. Sur ce point, ils assument également leur filiation avec les AirPods. A peine insérés dans le conduit auditif, ils permettent de suivre le monde qui vous entoure tout en écoutant votre musique. Est-ce-mieux qu’une isolation passive (ou même active) forte ? C’est une question de goûts.

Les écouteurs s’appairent facilement à vos devices (nous y reviendrons par la suite pour les iDevices), et l’on appréciera les commandes identiques sur les deux écouteurs. Ces derniers sont simples, et efficaces : un bouton pour lancer/arrêter la musique ou prendre un appel / lancer votre assistant vocal, deux boutons de volume. Simple, efficace, les boutons tombent facilement sous les doigts. Une fois appairés, on observe très peu de déconnexion ou d’interférences, bref, cela reste connecté, sur les deux oreilles, et c’est un plaisir !

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Au niveau téléphonie, rien à redire. Le son est excellent pour les deux correspondants, et ce même en environnement bruyant comme une rue passagère !

Powerbeats Pro : le parfait compagnon de votre iPhone

Performants, les Powerbeats Pro déploient tout leur potentiel appairés avec un device Apple. Equipés de la puce H1 (qui équipe la seconde génération d’AirPods), ils deviennent vite une prolongation naturelle de votre iPhone.

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On passera donc sur l’appairage qui se fait quasiment immédiatement. Les écouteurs, une fois le boîtier ouvert, étant reconnus par le périphérique iOS automatiquement. Evidemment, une fois connecté à un device avec votre compte iCloud, ces derniers pourront sans aucune manipulation particulière se connecter à n’importe quel de vos iDevices connecté sur le même compte (Mac, iPad…). Bref, c’est simple, efficace et fonctionnel, du niveau que l’on peut attendre d’Apple… et donc avec Beats !

L’arrivée de la puce H1 permet également de pouvoir activer à la voix « Dit Siri » sans avoir à appuyer sur le moindre bouton, encore une feature efficace pour l’habitué de l’environnement Apple.

Le son des Powerbeats Pro

Mais alors, que dire du son de ces Powerbeats Pro ? Autant le dire dès le début, j’avais l’appréhension du son « Beats » beaucoup trop porté sur les basses. Et bien j’ai été agréablement surpris, le son de ces Powerbeats Pro étant assez équilibré, précis, bref, au niveau de ce que l’on peut attendre sur cette gamme de prix. Les basses sont enrobantes sans être déséquilibrées. Si l’on veut chipoter, on peut dire que les médiums-hauts sont peut-être un peu trop en avant et les écouteurs souffrent un peu dans des situations complexes (classique ou metal par exemple).

Petits tests au débotté (tout sur des sources FLAC 16-bits / 44.1 kHz sur Qobuz) :

Jethro Thull – Aqualung (Steven Wilson Mix) – Aqualung : Un est frappé par une très belle présence sonore, et un découpage clair des instruments. Le ressenti des instruments est même assez organique, faisant largement honneur au travail de mastering.

Ibrahim Maalouf – Diagnostic – Beirut : Une très belle chaleur et un rendu tout en rondeur des cuivres. Les hauts médiums et aigus sont un peu agressifs et rendent le final un peu fatiguant.

Amadeus Soundtrack – Symphonie n°25 en sol mineur K 183 : 1er mouvement : Si on constate une belle restitution des instruments et de la puissance, il manque une amplitude certaine qui fournit le côté grandiose du morceau. Mais c’est une chose qu’aucun intra/casque nomade n’est réellement capable d’offrir.

Coolio – Gansta’s Paradise : On sent que l’on est clairement ici dans le terrain de jeu du casque. Les basses s’expriment sans être lourdes, les timbres bien présents et l’expressivité, la personnalité de la musique est restituée au mieux.

Marvin Gaye – Let’s Get It On – Let’s Get It On : Un plaisir également à écouter sur ce casque. C’est chaleureux, présent, rond. Les instruments et voix sont bien séparés avec une belle justesse.

Guns N’Roses – Appetite for Destruction – Sweet Child O’Mine : On touche aux limites du casque qui a du mal à rendre proprement les distorsions. Elles en deviennent brouillonnes. Ce côté brouillon ne fera que s’accentuer si l’on part sur du metal plus « guerrier » que les GNR.

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