Dans le désormais vaste univers des enceintes connectées, peu d’entre elles sortent réellement du lot. Au-delà de Sonos qui bénéficie d’une belle place (méritée) de leader (vous pouvez d’ailleurs relire notre test de la Play:5 ici), peu sont réellement remarquables. Devialet fait pourtant partie de ces quelques happy few en proposant des enceintes alliant à la fois un design unique et de belles promesses autour du son. Il était alors temps de les tester !
Devialet, le look
Pas seulement jolie, la Devialet Phantom est aussi efficace, tout son look tournant autour de ses fonctionnalités. On ne partira pas dans les détails de l’ADH (Analog Digital Hybrid) ou HBI (Heart Bass Implosion), mais en gros, toute l’architecture de l’enceinte est pensée pour une émission optimale du son et la meilleure restitution possible.
Niveau couleur, seule change la couleur de ses flancs entre la version Phantom, la Silver argentée et la Gold aux flancs dorés. Mais d’ailleurs, quelle est la différence entre ces trois enceintes ?
La gamme Devialet Phantom
Si la Phantom émet un niveau de pression de 99dB pour une puissance de 750w, la Silver en compte 105dB pour 3 000w et la Gold pas moins de 108dB avec 4 500w ! Pour information, 100dB, c’est le maximum que vous pouvez entendre à un concert de rock.
Si les Phantom et Silver couvrent une bande passante de 16Hz à 25kHz, la Gold monte de 14Hz à 27kHz avec un tweeter en titane (contre l’aluminium comme tous les autres HP sur les deux autres).
Mais bon, c’est bien beau tout ça, mais ça sonne comment ?
Le test des Devialet Phantom
Ce sont les Devialet Silver et Gold qui se sont prêtées à ce test, en mono pour la Silver et en stéréo pour les Gold. Vous êtes prêts ? Faites pêter les watts !
Miles Davis – Kind of Blue – So What
Passé en stéréo sur les Gold Phantom, la puissance est là, sans aucun soucis, et le spectre sonore est très bien rendu. L’émotion et les variations sont mieux définies que sur la Silver, cependant le son manque encore de clarté, l’ensemble des instruments n’étant pas rendus aussi finement qu’attendu.
Pink Floyd – Meddle – Echoes
On saute de quelques années avec le monstre des Floyd sur Meddle de 1971. Encore une fois, en mono comme en stéréo, les Phantom se montrent impressionnantes d’amplitude et de chaleur. Les aigus du sonar sont clairs, et les basses assez impressionnantes et enveloppantes. Malheureusement, les basses montrent une certaine limite, privilégiant la rondeur à la clarté, au risque de perdre des détails.
Dire Straits – Making Movies – Romeo & Juliet
Une intro acoustique fabuleuse du seul et unique Mark Knopfler. Aussi bien la Phantom Silver que Gold arrivent à bien retranscrire la clarté des notes, même si le legato est bien plus plaisant sur la Gold. Cependant, encore une fois, dès que les basses arrivent, elles se montrent parfois écrasantes et manquant de finesse.
Massive Attack – Mezzanine – Angel
Sur un morceau de 1998 mixé à la quasi perfection, la Phantom se montre terriblement accrocheuse. Puissante, définie, on prend un vrai plaisir à se laisser emporter par la musique. Si on ressent toujours une certaine compression en mono, la stéréo ouvre réellement le champ d’écoute et englobe ses auditeurs.
En conclusion ?
Cependant, pour ceux qui aiment les basses pêchues, les looks qui envoient, les fans de musiques plus électro et urbaines, la Devialet Phantom est clairement un must have, pour peu que le portefeuille suive !
1 commentaire