Comme tous les ans, le festivalier du Hellfest se demande ce que l’orga lui réserve comme surprise.
En 2016, une nouvelle Warzone, en 2015, de nouvelles tentes pour les scènes Temple et Altar et une tyrolienne. A chaque fois du gros niveau d’investissement pour la qualité du festoche en général.
Du coup, pour 2017, on s’est creusé les méninges pour essayer de deviner à l’avance… et c’est de toute façon peine perdue !
Nouvelles décos pour le Hellfest 2017
Pas d’énorme nouveauté pour le festivalier mais des changements majeurs de déco qui ajoutent toujours à l’ambiance générale du festival. Derrière le Kingdom of Muscadet (la forêt du Hellfest pour les néophytes), et avant la Warzone, le traditionnel skate parc a été transformé en brumisateur géant ! Une excellente idée pour : 1. Libérer de la place. 2. Se rafraîchir durant les grandes chaleurs !
Tout autour, une décoration ambiance militaire s’est posée avec un hélico, un kammthar (C’EST MON CAMION !), et une carcasse d’avion. Ces épaves métalliques ornait l’ancienne zone VIP PRESSE les années précédentes. Ce qui veut dire du nouveau pour les chanceux ayant accès à cette zone réservée (dont nous faisons partie).
Piscine (oui !) et bar géant pour les VIP
Nous ne parlons jamais de l’espace VIP. Mais cette année il nous a vraiment marqué. Cette zone réservée aux membres de la presse, des VIP et du Crew (en particuliers les bénévoles) est dédiée au repos. Déjà très confortable les années précédentes, la zone VIP déménage vers l’entrée du festival et envoi du pâté. Du gros pâté bien fat !
Super classe, le décor est revu comme un jardin luxueux toujours orienté détente. Et comble du luxe : une fracking piscine orne le centre de la zone. On ne POUVAIT PAS ne pas en parler !!! Complètement revue, la zone VIP PRESSE prend un énorme cachet et nous met un gros coup dans la gueule !
Résumé en photos :
Sinon, il paraît qu’on vient aussi pour la musique au Hellfest 🙂 Bilan de cette première journée !
Powerwolf
Nous retrouvons avec grand plaisir nos amis de Sarrebruck qui n’étaient pas passés en terre clissonnaise depuis 2014 (et un show somme toute plutôt réussi).
Si le démarrage est un peu difficile pour la voix d’Attila Dorn, elle retrouve toute sa puissance dès le second morceau et nous pouvons alors profiter de la messe de nos loups-garous favoris.
Tous les classiques y passent (Blessed & Possessed, We Drink your Blood, Armata Strigoi, Sanctified with Dynamite, Resurrection by erection…) et Powerwolf sait y faire pour haranguer le public déjà en partie conquis par le groupe.
Un beau moment de metal (qui fera peur – sans raison aucune – aux plus dévots d’entre nous) sous le soleil brûlant de l’enfer.
Deep Purple
Le rock de papa (papis diront certains) revient au Hellfest mais cette fois en tête d’affiche. Assez étrange pour un groupe qui passait plutôt d’habitude en pleine journée.
Comme lors du dernier passage dans le festival, une ou deux années précédemment, Deep Purple s’avère rafraichissant et reposant. Il faut bien un peu de calme de temps à autres au festival de l’extrême !
Le groupe semble quand même fatigué, s’appuyant sur de longs solos plutôt qu’un jeu de scène en commun.
Autopsy
Avec un nom comme ça – AUTOPSY – on ne peut pas s’attendre à de la finesse !
Ca reste quand même très technique et poussé par la sombre et puissante voix du batteur Chris Reifert. Cette légende du Death Metal n’amasse pas les foules mais les ultra fans sont biens présents car un show d’Autopsy, en France de surcroît, c’est plutôt un RDV à ne pas rater.
Au final, c’est comme un film ultra gore que t’as commencé à regardé. T’es obligé d’aimer un peu malgré le dégoût et le dérangement. Du coup, tu restes pour savoir ce qu’il va se passer après, et après et encore après… C’est bizarrement addictif une vingtaine de minutes.
Alestorm
Nos pirates écossais avaient déjà fait parler la poudre il y a deux ans sur la scène du Temple, et déjà il nous semblait incompréhensible qu’ils ne bénéficient pas d’un Main Stage. Alors autant vous dire qu’après la sortie de No Grave But The Sea leur dernier album et les différentes grosses tournées qu’ils ont effectué, les revoir à nouveau sur le même Temple est gage d’une salle surchargée et enflammée.
Les hymnes de la piraterie moderne s’enchainent sans relâche. Les désormais classiques Battle of Carthagena, Rum, Shipwreck, Drink accompagnent les nouvelles chansons comme Fucked with an Anchor, Mexico où la chanson titre No Grave but the Sea.
La foule chavire sous les effluves de metal et de bière, et malgré un son loin d’être des meilleurs du Hellfest, les pirates en herbe quittent le Temple (et la première journée de ce Fest 2017) avec déjà l’envie de revoir Christopher Bowes et ses acolytes – sur un Main Stage cette fois ?