Après le succès du petit drone-robot BB-8, Sphero a élargit sa gamme avec l’emblématique R2-D2, sorti en même temps que l’un des rival des jedis : BB-9E. Voici donc un test de ce jouet R2-D2 !
BB-8 avait été bien accueilli à la Redak (lire le test). Malgré quelques petits défauts, le jouet reste très sympathique et fidèle à l’univers de Star Wars. Autant dire que j’ai kiffé lorsque l’on m’a offert son pote R2-D2 pour mes 30 ans. Il n’y a pas d’âge pour s’amuser pendant des heures avec un robot télécommandé.
R2D2 de Sphero : avis à chaud
Avant de déballer, je prends le temps de découvrir le packaging et de me préparer psychologiquement à ce que je vais pouvoir faire. Il faut dire que l’emballage est déjà extrêmement soigné. Le sens du détail rien que pour la présentation du jouet donne confiance en la suite. Les fonctionnalités proposées vont déjà plus loin que BB-8 : les sons proviennent du droïde lui-même ! Il y a même des capteurs de présence pour que notre robot préféré réagisse à son environnement. Pour finir, la boîte me vend plusieurs positions pour le déplacement et de nombreuses “émotions” provenant de R2.
A l’intérieur, R2-D2 dort dans un joli cocon. A première vue, le niveau de détail est impressionnant pour un jouet. Les couleurs, la position des grilles, les tuyaux flexibles, et même les zones de LED semblent toutes là. En position verticale, il est bien plus imposant – avec ses 17 cm – que son petit frère BB-8 (11,4 cm). Les 370 grammes font aussi la différence.
Bref, le R2-D2 de Sphero est à l’image de celui des films : il semble robuste, solide et pratique. Passons maintenant au test grandeur nature !
Test du droïde connecté R2D2 de Sphero
Etant donné qu’il faut impérativement l’application “Star Wars Droids App by Sphero” pour prendre en main mon nouveau gadget, j’en profite pour brancher mon R2 et le recharger. La prise mini-USB est discrète mais aurait pu l’être plus encore, en la plaçant dans une grille par exemple.
Prise en main
Grosse excitation lors du démarrage de l’application. Elle me semble d’ailleurs très longue à démarrer. Après avoir effectué les mises à jours nécessaires, je chronomètre un démarrage optimal : Il faut 20 secondes pour lancer lancer totalement l’application et pas moins de 50 secondes pour se connecter au droïde. Un peu de place pourrait être faite sur le boot en évitant les quelques secondes de vidéo Star Wars inutile.
Puis c’est le kiff total : un didacticiel très simple me permet de me familiariser avec les différents modes de jeu. Conduite au joystick, mode patrouille et tracé dessiné. Je teste les autres fonctionnalités plus tard.
Je n’ai même pas encore démarré la conduite que mon R2-D2 s’exprime déjà en tournant la tête et en sifflotant. Il semble tout aussi impatient que moi pour faire ses premiers pas.
Conduite au joystick
C’est LE mode le plus intéressant. La liberté de conduite est totale : avant / arrière, rotations, accélérations, marche à reculons… Sans oublier les différentes émotions. Un catalogue de 9 situations est disponible d’un simple touché de doigt. Mon mode préféré reste le “suicide”, désolé R2… Voir se crasher volontairement le pauvre droïde étonne dans un premier temps !!! Il tombe violemment sur le côté. Puis j’y ai pris goût…
Soyez vigilants à la qualité du “terrain” sur lequel navigue votre R2-D2 ! Il faut une surface plane, très plane. Et de préférence très propre, car la poussière ou les cheveux se prennent rapidement dans le mécanisme des bandes rugueuses et peuvent largement ralentir le pauvre petit R2…
Mode Patrouille
Finalement, on ne reste pas une heure complète derrière son écran pour diriger le R2. Du coup, le mode patrouille donne la possibilité de lancer son R2D2 chez soi, en totale autonomie.
Sauf qu’il faut absolument laisser l’application ouverte. Et que le pauvre R2D2 n’est pas aussi futé que dans les films ! Il reste souvent coincé dans mur, dans une paire de chaussures ou à une porte. Du coup, les “capteurs” vendus ne semblent pas totalement ou bien utilisés en mode patrouille.
Mode tracé
Avec le mode tracé, il est possible de prédéfinir un trajet pour son petit R2-D2. La fonctionnalité est assez limitée puisqu’elle se cantonne au tracé justement. Il n’est pas possible de programmer des réactions en même temps.
Du coup, il vaut mieux aller voir du côté de l’application Sphero Edu qui permet d’aller beaucoup plus loin dans la personnalisation du robot. Il y a même des sons que je n’avais pas encore entendus dans la programmation via l’appli Sphero Edu !
Mode AR (Augmented Reality)
Chaque droïde de Sphero permet de découvrir un lieu unique de la saga Star Wars. R2-D2 nous offre le Millenium Falcon ! Ses compères peuvent visiter Raddus pour BB-8, le Supremacy pour BB-9E et rien de moins que la Death Star II avec R2-Q5 !
Équipez-vous d’une chaise tournante de bureau et partez à la visite du mythique Faucon Millenium. R2-D2 peut s’arrêter sur des zones qui en disent plus sur les anecdotes propres à ce vaisseau d’exception.
Voir un film avec R2-D2 (et ses amis droïdes !)
Tout comme le mode Patrouille, il faut laisser l’application allumée pour que cela fonctionne. J’avais pu tester un premier film avec le BB-8. C’est amusant de voir qu’il réagit aux méchants ou aux gentils, aux situations dramatiques ou drôles.
R2-D2 propose donc exactement la même chose ! Le petit plus, les robots peuvent interagir entre eux et même lors du film. Il faut donc acquérir toute la collection pour tout connaitre des moindres secrets de ces petits robot trop mignons.
Sphero R2-D2 : les + et les –
Globalement, je suis 100% conquis par mon R2-D2. Les points négatifs du BB-8 sont corrigés : on ne perd pas de pièces en route, les bips et sons viennent du robot lui-même.
Vous pouvez vous le procurer par ici ! C’est un joli cadeau de Noël pour un geek, ou pour une autre occasion (pour un geek) 🙂
Les points positifs
- Application parfaite
- Les lumières et sons du robot sont excellents
- Programmation avancée au travers de l’appli Sphero Edu
- Solidité du jouet (il est fait pour être vendu à des enfants)
Les points moins biens à défaut d’être vraiment négatifs
- La charge USB aurait pu être plus discrète
- Le mode patrouille ne fonctionne que si l’application est ouverte et le robot semble souvent perdu
- Toujours besoin de l’application allumée pour visionner les films