Jenny T. Colgan est-elle une nouvelle Helen Fielding assurant la relève de la nouvelle garde estampillée « chick-litt » ? C’est que nous allons essayer de savoir en découvrant son livre « Toute résistance serait futile ».
Résumé
Mathématicienne de haut-rang exerçant dans un domaine de
recherches exclusivement masculin, Connie, avec sa chevelure
rousse flamboyante, a toujours été considérée comme quelqu’un
d’un peu bizarre. Mais jamais autant que Luke, recruté pour travailler
à ses côtés sur un projet de décryptage top secret.
Quelle est au juste cette séquence qu’ils étudient ? Il ne s’agit ni
d’une solution à la crise mondiale de l’énergie, ni d’une nouveau
type de micro-ondes. On dirait que les nombres veulent leur dire
quelque chose… et il semblerait que seul Luke sache de quoi il
s’agit. La vérité est ailleurs. Connie osera-t-elle lever le voile ?
Chronique
Toute résistance serait futile est un livre chick-litt sans l’être vraiment. Moins filles, un peu de science, et beaucoup d’aliens. C’est la combinaison idéale pour la geekette d’aujourd’hui. Si en plus, on est fan de Doctor Who (comme l’auteur et votre serviteur), ce livre est fait pour vous.
L’ambiance scientifique est bien retranscrite. Sans connaître le milieu, on apprécie les coulisses de ce groupe de matheux venus des quatre coins du monde. Ce n’est pas sans rappeler un petit côté à la Big Bang Theory…la version policière en plus.
La mission secrète, le bunker de scientifiques sont vraiment sympathiques à découvrir. Cette sorte de huis-clos se transforme ensuite en course-poursuite dans l’est de l’Europe. Donc, côté action, on est servi. Evidemment, au milieu de tout cela, on n’oublie l’histoire d’amour…atypique. Alors oui, il faut avoir l’esprit ouvert. On est loin de Mark Darcy et Bridget Jones.
Quelques bémols, toutefois, j’ai parfois eu du mal à avoir envie de prendre le livre et reprendre l’histoire. L’histoire avance parfois à un rythme un peu lent et sans suspens, ou presque. Mais avec le recul, on se dit que ce mélange des genres est bienvenue et qu’il fallait bien ça pour nous changer des éternelles histoires d’amour et autres beuveries entre potes.