#Hellfest2016 Report : Jour 1

hellfest2016_Rammstein

Alors que la météo s’annonçait capricieuse pour ce 11eme Hellfest, Clisson était quand même pret à accueillir les 40.000 premiers festivaliers ce vendredi. Bottes, imperméables et vêtements chauds ont été biens utiles jusque 20 heures, le festival subissant quelques averses éparses. Rien de bien méchant à part quelques gouttes d’eau dans les pichets de bière, et certainement pas assez d’eau pour décourager les metalleux de toutes origines.

Nous verrons bien le samedi dans quel état sont les pelouses, notamment après l’énorme show de Rammstein.

Découvrez le programme du Hellfest 2023

Revivez le Hellfest 2022 : notre reportage de 7 jours en Enfer

Hellfest 2016 : un programmation très diverse pour ce premier jour

Au programme du vendredi on rentient notamment : Mass Hysteria, Anthrax, BFMV, Hatebreed, Rammstein et The Offspring en cloture. Tous n’ont pas été brillants, et mis à part les allemands de Rammstein, rien ne sort du lot. Mais avant de parler en détail des concerts, faisons le point sur l’organisation du Hellfest et des quelques surprises de cette nouvelle édition.

hellfest2016_Volbeat

À l’arrivée, les malheureux qui n’avaient pas reçu leur carte Cashless dans les temps (dont nous faisions partie) on du faire la queue durant une bonne heure au stand SAV… Petit couac au démarrage pour un système sensé simplifier la vie des festivaliers. Et cela s’enchaîne avec des points de recharge Cashless pris d’assauts avec de très longues minutes d’attente pour obtenir le graal permettant de commander des bières. Certains aurons attendus plus d’une heure dans la queue. À l’origine, il était prévu de pouvoir recharger en ligne via l’application mobile, mais des contraintes réglementaires Made in France ont empêché un déploiement de cette fonctionnalité… Merci encore la logique française de ne pas favoriser le digital… L’année prochaine peut-être !

hellfest2016_Lemmy

En bien mieux, cette année 2016 marque l’ouverture de la nouvelle Warzone ! Dédié au mouvement punk, hardcore et ses dérivés, cette scène annexe n’a pas cessé de susciter un intérêt croissant pour les festivaliers. En 2015, la Warzone avait même été limité en accès car surpeuplée pour Body Count. Quoi de nouveau du coup ? Plus grande, plus confortable, plus accessible, et SURTOUT totalement redesignée ! C’était l’un des seuls trucs à améliorer au Hellfest et ils l’ont fait, en mieux que prévu.

La New Warzone est totalement dans l’esprit militaire/prison, cloisonnée dans enclos cerné de barbellés. Un plaisir pour les yeux et l’ambiance. Au dessus de la Warzone, la zone restauration est complètement repensée pour assurer plus de confort. Et en plein cœur de ce lieu de repos/ripaille, trône la gigantesque statue de Lemmy Killmister, décédé en 2015…

Hellfest Report Vendredi 17 juin 2016

MASS HYSTERIA

Les frenchies livrent un concert sans grand intérêt. Musicalement c’est plutôt brouillon, loin de la qualité des suivants sur les Mainstage. Et malheureusement, l’animation du frontman est triviale et sans intérêt. Florilège de débilité : “On est positifs, on est pas des hooligans”, “Politiques, enculés !”, “c’est les américains qui foutent la merde, mais nous ils viendront pas nous faire chier !”… Ca vole pas très haut quoi, démagogie au taquet. Sans parler de 10 minutes à tenter d’entrer et sortir du public pour un circle pit à moitié réussi… Oubliable !

ANTHRAX

Les “vieux” du Big Four sont encore là, et Anthrax le démontre bien. Autour du presque mythique Joey Belladonna, le groupe fait le job et assure le show, même si, il faut bien l’admettre, le temps de gloire est passé. On manque cruellement deriffs assassins, mais on a notre dose de Thrash avec Anthrax, et c’était bien ce que l’on attendait.

HATEBREED

Le metal hardcore se porte bien et Hatebreed le prouve lors d’un session très sportive et énergique en Mainstage 2 ! Ouvrir le concert sur “Destroy Everything” donne le ton et cale un rythme qui ne se relâchera pas durant une heure. C’est carré, punchy et le frontman Jamey Jasta fait un gros travail d’animation. Le public saute partout et se déchaîne malgré 5 minutes de pluie battante.

VOLBEAT

Au Hellfest, il y a toujours ce groupe que tu ne connais pas bien, mais dont tout le monde scande les refrains à gorge déployée. Volbeat fait partie de ces énergumènes qui impriment un style particulier à leur musique, entre heavy metal et rock n roll. Même sans trop bien connaître le groupe, c’est un agréable moment, dans un style bien plus détendu que Hatebreed.

DROPKICK MURPHYS

Les américains de Boston apportent un bon gros morceau d’Irlande avec eux sur scène. Le punk rock festif s’avère une bonne chauffe pour Rammstein, même si l’on reste convaincus qu’ils auraient été parfait en cloture de la nuit, à la place de The Offspring.

RAMMSTEIN

Certainement le groupe le plus attendu du Hellfest 2016, Rammstein est un ovni dans le monde du Metal. Seul vrai grand groupe a avoir percé dans le style Indus, il est aussi l’un des plus improbables groupe à chanter en allemand et se voir accompagné par le public. Tout le monde connaît les paroles, sans pour autant trop savoir de quoi il s’agit…

hellfest2016_Rammstein

Groupe emblématique des années 90/2000, très nombreux sont ceux qui attendaient Rammstein depuis plus de 10 ans. Le show est énorme ! C’est plus qu’un concert, c’est un grand spectacle forcément pyrotechnique. Mais pas que ! C’est magistral scéniquement, une grande caque visuelle. Le show est millimétré, aucune part à l’improvisation. Mais c’est grandiose.

Musicalement, c’est aussi tout original. Les titres sont tous repensés, réécrits, réorchestrés. Une grande partie du public est perturbé, ne reconnaît pas le rythme des chansons, se retrouve piégé dans la refonte complète de certains titres. Puis les grands refrains partent d’un coup d’un seul, et le public se déchaine de nouveau.

Rammstein, c’est le concert qu’on a adoré détester, qui nous a le plus surpris, et qui restera gravé dans toutes les mémoires !

THE OFFSPRING

Pour finir la journée, ce sont les californiens d’Offpring qui ont eu la (trop) lourde tâche de succéder aux berlinois de Rammstein. Deux groupes de notre jeunesse, deux trajectoires radicalement différentes. The Offpring peine à faire un show rodé. Pete Barada n’est pas carré à la batterie, la voix de Dexter Holland est dans les choux…bref, the kids aren’t allright, et ce n’est pas parti pour aller mieux.

C’est donc sous les chants de nos années collège que l’on quitte ce premier jour du Hellfest 2016, après avoir vécu le meilleur… comme le pire.

Total
3
Partages
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles sur le même sujet