Explication des meilleurs albums des Beatles

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Analyse de l’album blanc (ou double blanc), The Beatles des Beatles (1968)

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Comment aborder cet album sobrement appelé “The Beatles”, plus communément surnommé le Double Blanc par les fans ? Loin des trips psychédéliques (mais brillants) de Revolver et Sgt. Pepper, le double blanc est un pot pourri d’inspirations parfois brillantes, venues quasiment lors du voyage spirituel des Beatles à Rishikesh, dans l’ashram du Maharishi Mahesh Yogi. 

Si l’album porte le nom du groupe, dans les faits, ce dernier se dissout petit à petit. Evènement triste pour certain, il s’avère être également positif pour certains membres comme George ou Ringo qui peuvent désormais proposer plus qu’à l’époque de l’égémonie Paul & John. On en profite d’ailleurs grandement sur le While My Guitar Gently Weeps, chef d’oeuvre de George (avec un solo d’un certain Eric Clapton…).

Ouvert par le “révolutionnaire” Back in the U.S.S.R, on y retrouve un imbroglio sonore (merci John) sur Revolution 9 et les prémisses de ce qui sera le hard rock avec le puissant Helter Skelter. Revolution 9 marque les expérimentations de John, que l’on retrouve également dans The Continuing Story of Bungalow Bill ou Happiness is a Warm Gun. On y retrouve ces clefs qui marqueront le rock progressif à venir.

Pour reposer les oreilles, on s’échappera avec Dear Prudence (en l’honneur de Prudence Farrow, en voyage avec le groupe en Inde), l’historique Blackbird, le beau Sexy Sadie ou on riera avec le Ob-La-Di, Ob-La-Da de Paul, totalement exécré par John.

Pour les fans, Rocky Raccoon sur la face B du disque 1 a été l’inspiration au nom de Rocket Raccoon des Gardiens de la Galaxie ! Comme quoi, l’influence de cet album blanc dépasse l’univers de la musique !

Explication d’Abbey Road des Beatles (1969)

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11e album des Beatles à sortir dans les bacs, il est pourtant le dernier enregistré. Effectivement, si Let it Be sortira 8 mois plus tard, il fut enregistré avant. Chant du cygne donc pour ce qui fut (et reste) le plus grand groupe de rock de l’histoire (allez-y, vous pouvez vous déchaîner dans les commentaires sur cette dernière phrase).

L’album est issu de l’échec du projet Get Back. Projet qui consistait à faire un album contrepied du double blanc. Pas de recherche de perfection, mais juste quatre artistes qui jouent en situation de live. Cependant, le projet s’avèrera un échec, et quelques chansons seront “recyclées” dans un petit album nommé Let it Be. Le concept d’Abbey Road est de refaire un album “comme avant”. Cependant, les tensions dans le groupe sont bien trop grandes, et le groupe se séparera à la fin de son enregistrement. 

Abbey Road est marquant au-delà du fait qu’il marque la fin des Fab Four. En effet, si des chansons sont marquantes et restées au panthéon du rock (coucou Come Together), la face B de l’album est un medley de 16 minutes de chansons courtes, souvent inachevées, issues de l’enregistrement du double blanc.

L’album marque aussi l’affirmation de Georges et Ringo. Le premier signe sont premier single en face A (Something) et une superbe ballade avec Here Comes The Sun. Le second nous offrira Octopus’s Garden qui, sans être la plus grande chanson du groupe, restera tout de même dans les anales.

Enfin, si les chansons d’Abbey Road ont marqué l’histoire et l’imaginaire collectif, que dire de la pochette de l’album ? On ne compte plus les déclinaisons et parodies de ces quatres mecs dans le vent traversant la rue devant le studio.

Un album de clôture du plus grand groupe de tous les temps donc, 12e enregistré, 11e sorti, après même pas 8 ans après leur première galette. 

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