Déjà fan, j’avais eu l’occasion de vivre le concert de l’année dernière au Bataclan. L’ambiance de folie emmené par un excellent jeu de scène que suit un public conquis m’ont poussé à y retourner en 2015 !
C’est donc la tête dans les étoiles que je me suis rendu à l’Olympia pour le concert annuel unique en France de Steel Panther.
Deux premières parties
Pour chauffer la salle, Like A Storm entre en scène. Le jeune groupe aborde d’entrée de jeu un style Rock très proche de Creed ou Alter Bridge. Les trois frères, accompagné d’un (encore plus jeune ?) batteur se donnent à fond !
On en dira ce que l’on veut sur la qualité mais c’est vendeur malgré les pains. Que demander de plus qu’un groupe qui chante avec le public en première partie ? Les Néo-zélandais m’ont conquis en plus de faire le job.
La seconde première partie est menée par le groupe Black Veil Brides. Les américains semblent se chercher un style entre le Metalcore et le Glam metal. Après quelques pistes, je trouve l’ensemble d’une linéarité affolante, mais le public semble apprécier… Excepté pour les tenues déjantées et le scénique ressemblant à un bon vieux Poison, je cherche encore le Glam Metal.
Heureusement, les quelques bières me maintiennent dans de bonnes conditions pour accueillir Steel Panther !
Sexe, Rock N Roll et Heavy Metal
La salle est chaude, les hommes commencent à montrer leurs torses et les demoiselles se dénudent peu à peu. Tout le monde attend The Number of the Beast, ouvrant traditionnellement les concerts de Steel Panther. Mais contrairement à la dernière fois, ce n’est pas le Iron Maiden attendu qui introduit le groupe mais Electric Eye de Judas Priest. Cela fonctionne aussi bien et le public apprécie toujours ce genre de tribute !
Lorsque les premières notes de Pussywhipped démarrent, la fosse explose. Satchel, Lexxi Foxxx, Stix Zadinia et l’inégalable Michael Starr entrent en scène sous les hurlements du public qui connait, bien évidemment, les paroles par cœur.
Les fiers membres de la Redak que nous étions nous égosillons aussi. Et il va falloir tenir 1:30 ! Le show délivré pour le All You Can It Tour montre que Steel Panther sait faire évoluer sa playlist d’une année sur l’autre. Le jeu de scène est fondamentalement le même que l’année dernière : Lexxi se recoiffe sous ventilo, Stix reste très discret mais efficace derrière sa batterie, Satchel s’éclate et fait n’importe quoi à la guitare et Starr jour du bassin continuellement.
On a beau se dire que le show est millimétré, préparé et maîtrisé par le groupe qui a le plus tourné sur le Sunset Boulevard à Hollywood, mais c’est toujours un énorme plaisir de constater que la bande de fake glam metal prend son pied sur scène ! L’excellent The Shocker est suivi de la traditionnelle séance de Hair Solo de Lexxi. Imaginez un bassiste exagérément efféminé qui se fait souffler sur les cheveux par deux énormes souffleurs… Oui, je sais c’est difficile… Mais cette absurdité est à vivre absolument !
Car il y a bien une chose que l’on ne peut pas retirer à Steel Panther : leur exubérance !!! Blagues salaces, fringues nous rappelant la grande époque du glam, textes préparés mais drôles… Et le public est en phase : déguisements, tenues légères, les filles qui montrent leurs seins (en mezzanine ou en fosse)… Un instant de liesse !
Le show est super rythmé, et l’excitation atteint un sommet lorsque Michael appelle les demoiselles volontaires à monter sur scène. Et c’est ainsi que 17 (environ) filles fortement dénudées se trémoussent aux côtés du groupe sur 17 Girls in a Row et Glory Hole. Michael Starr est le roi de l’Olympia le temps d’une soirée, jouant son rôle à 200%. Satchel ne manque pas de lécher sa guitare toutes les cinq minutes et de cracher (oui, cracher) ses médiators dans le public ! Suite à Ten Strikes You’re Out et un Guitar Solo de Satchel encore une fois bien inutile mais totalement fun se terminant sur un soupçon de Eruption de Van Halen, Steel Panther sort la guitare sèche et le piano.
S’ensuit une dizaine de minutes sous forme d’un medley des chansons de lover du groupe. De quoi détendre l’atmosphère et profiter des talents de maracas de Lexxi. On notera la présence d’un titre original à la “gloire” de Kayne West qui en fera rire plus d’un.
Michael Starr, grand directeur du show relance finalement la Steel machine en réinvitant continuant sur scène une asiatique en tenue très légère sur Asian Hooker. Le rythme ne fléchit pas, les grands tubes du groupe s’enchaînent jusqu’au rappel ou le public peut mettre à mort ses cordes vocales sur Community Property et Party All Day (Fuck All Night).
Bilan de la soirée ? Je n’ai plus de voix, j’ai mal partout d’avoir sauté dans tous les sens. Je suis rassuré quant à la capacité de Steel Panther à se renouveler sur une setlist. Le groupe assure toujours autant le show et c’est un réel plaisir de vivre, une fois par an, un instant de déconne aussi bien maîtrisé.
Les photos du show
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La setlist du concert de l’Olympia
Intro : Electric Eye (Judas Priest)
Pussywhipped
Party Like Tomorrow Is the End of the World
Fat Girl (Thar She Blows)
Tomorrow Night
The Shocker
Hair Solo (Lexxi Foxx)
17 Girls in a Row
Gloryhole
If I Was the King
Guitar Solo (Satchel)
Ten Strikes You’re Out
Kanye (Stix Zadinia au piano !)
Weenie Ride
Stripper Girl
Why Can’t You Trust Me
Girl From Oklahoma
Asian Hooker
Eyes of a Panther
Death to All but Metal
Rappel :
Gold Digging Whore (juste le refrain a cappella)
Community Property
Party All Day (Fuck All Night)