Jays est une marque que l’on apprécie à la rédaction (souvenez-vous ici). La marque nous propose depuis quelques années des casques au design aussi réussi que leur son. Amateurs de sons assez neutres et d’esthétiques épurés, passez votre chemin, pour les autres, Jays est clairement une marque à suivre. Et cette année, Jays se lance dans les enceintes bluetooth avec la gamme s-Go, composée de deux produits. Le s-Go One, fin et facile à transporter, le s-Go Three proposant un son à 360°.
Test de l’enceinte Jays s-Go One
Jays s-Go One question design et ergonomie
L’enceinte s-Go One est proposée en deux couleurs, noir (Graphie Black) ou blanc (Concrete White). Dans les deux cas, l’enceinte propose un design à la fois épuré et élégant. Epuré aussi par sa simplicité d’usage : un port micro-USB pour la recharge, un bouton on/off/appairage.
Equipé d’une dragonne, le s-Go One ne trompe pas son monde : elle est là pour un usage nomade. C’est une enceinte que l’on trimbale avec soi en promenade / soirée. Dommage qu’elle ne soit pas étanche, on l’oubliera pour la piscine cet été. Mais rappelons nous que Jays est une marque suédoise, il est vrai que l’on est plus souvent en intérieur qu’en extérieur !
Dotée d’une batterie de 2200mAh, la s-Go One peut jouer pendant 10h, et nécessite moins de 3h pour être pleinement rechargée. Dotée d’un micro, on pourra également l’utiliser pour prendre des appels.
Jays s-Go One question son
Côté musical, la s-Go One n’est dotée de hauts-parleurs que d’un seul côté. Associé à un petit amplificateur de 2x3w, on s’attends à une puissance assez limitée. Mais le but de l’enceinte n’est pas d’alimenter Bercy, mais d’être nomade. Le son est-il bon donc ?
Les tests ont été effectués sur des sources FLAC 16 bits / 44.1 kHz sur Qobuz.
Kyle Eastwood – Cinematic – Skyfall : On démarre par une belle surprise. Le son procuré se montre assez aéré, avec un beau découpage des instruments, tous clairement identifiables, de la basse aux cuivres en passant par la charleston.
Neil Young – Cortez The Killer : Si l’enceinte s’en sort bien encore sur le découpage et la netteté des instruments, ainsi que sur la clarté des voix et médiums , on sent que les saturations la poussent à bout. En poussant un peu le volume, le côté « boîte » inévitable sur ce format d’enceinte est bien audible.
Randy Newman – Toy Story 4 – You’ve got a friend in me : A nouveau, on a été surpris – en bien – par la qualité des médiums et des voix. Les instruments s’en tirent encore bien, mais on retrouve cette faiblesse sur les basses, et le côté « boîte » quand on pousse un peu trop l’enceinte.
En conclusion, cette s-Go One offre un tès bon rendu des médiums et un beau découpage des instruments. Elle ne saura pas remplir un hall de gare, mais sur une pièce de 15-20 mètres carrés, elle saura faire le job sans avoir à la pousser à bout.
C’est donc clairement une bonne seconde enceinte, à prendre avec soi en vacances pour se balader avec sa musique facilement. Une enceinte faite pour des musiques sur les médiums, pas trop basseux, et les amateurs de son assez neutres.
Test de l’enceinte Jays s-Go Three
Jays s-Go Three question design et ergonomie
Une fois de plus l’enceinte est magnifique, d’un design exemplaire qui fera parler de lui ! Disponible sur les mêmes couleurs que la petite soeur, elle possède cependant en plus deux boutons permettant de jouer sur le volume sonore.
Pour le reste, c’est identique à s-Go One : un port micro-USB pour la recharge, un bouton on/off/appairage, 10h d’autonomie pour 3h de recharge, et avec un micro pour pouvoir prendre des appels.
Bien qu’ayant également une dragonne, c’est clairement plus une enceinte « de salon » que l’on peut également exposer au centre de sa pièce. Structure qui est d’ailleurs également totalement justifiée par un son à 360°, « arrosant » la pièce alors à égalité.
Jays s-Go Three question son
Plus grosse, plus puissante, on attends donc plus de choses côté musical sur cette enceinte.
Les tests ont été effectués sur des sources FLAC 16 bits / 44.1 kHz sur Qobuz.
Lynyrd Skynyrd – (Pronounced ‘Lĕh-‘nérd ‘Skin-‘nérd) – Free Bird : On retrouve ce beau découpage des instruments que l’on a apprécié sur la One. Les voix sont toujours bien rendues, on retrouve donc clairement la patte Jays. Cependant, le son va manquer un peu d’aération, malgré le design à 360° qui nous préparait à plus de volume dans le son.
Pink Floyd – Meddle – Echoes : Sur ce morceau planant des Pink Floyd, nous avons été étonné par la capacité de l’enceinte à rendre aussi bien la spécialisation du son, nous y entraînant donc. La qualité de la restitution est donc là.
Diana Krall – The Look of Love – The Look of Love : Encore une fois une belle restitution, avec des médiums très propres. Les aigus sont là, qualitatifs, et les basses assez discrètes.
En somme, la s-Go Three alimentera bien plus facilement une grande pièce que la s-Go One, tout en conservant la patte Jays. Ne vous attendez donc pas à de la basse à faire trembler les murs, prêt à affronter la musique urbaine.
Non, ici, nous sommes sur des enceintes plutôt neutres, offrant un rendu clair, avec une belle qualité de médiums. Clairement, ce sont les amateurs de pop/rock/jazz qui sont les plus satisfaits de ces enceintes.
Attention cependant à ne pas trop les pousser, l’une comme l’autre montrant assez vite des faiblesses à fort volume. Mais quoiqu’il en soit, à une gamme de prix très serrées, ce sont de très belles enceintes nomades / semi-sédentaires avec lesquelles on peut se faire plaisir.
La Jays s-Go One est disponible au prix de 79€, la s-Go Three à 99€. Voir les produits Jays ici, chez Son-Vidéo.
Et n’hésitez pas à donner votre avis plus bas en commentaires !
Vu leurs designs c’est surtout des enceintes utilisablent pour une écoute d’appoint !