Test Dragon Ball Xenoverse : un retour déroutant…

L’annonce du retour de Dragon Ball dans l’univers du jeu vidéo génère toujours un énorme buzz auprès des fans de la saga de Akira Toriyama. Errant entre fantasme du nouveau jeu parfait et nostalgie de l’époque Dragon Ball Z Budokai Tenkaichi 3, la communauté de joueurs avait énormément d’attentes concernant Dragon Ball Xenoverse, jeu vendu comme un MMORPG.

DRAGON BALL XENOVERSE revient sur tous les combats emblématiques de la saga grâce à l’Avatar, lié à Trunks et à bien d’autres personnages. Ce lien et sa volonté d’intervenir dans les combats seront-ils assez forts pour changer l’histoire telle que nous la connaissons ? Tu découvriras également la mystérieuse ville de Tokitoki, de nouveaux mécanismes de jeu et d’animation des personnages et bien d’autres incroyables surprises !

Les premiers pas

Le look retro-gaming des menus et de l’accueil de Dragon Ball Xenoverse nous replonge dans la belle époque des jeux de combat. Premier point gênant, les critères de navigation changent d’une page à l’autre, alternant entre clavier, souris et flèches directionnelles. Le jeu est conçu pour une manette, nous l’aurons très vite compris !

Passons à la grande nouveauté proposée par l’éditeur Bandai : la création d’un avatar personnalisé. A tous points de vues, cette fonctionnalité est la mieux réussie du jeu. Vous aurez donc le choix entre Humain, Namek, Majin, la race de Freezer, et Saiyajin. Dans le pur respect de l’univers de Dragon Ball, tous offrent le choix entre Homme et Femme sauf les Nameks et la race de Freezer qui sont connus pour être unisexe.

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La personnalisation est très poussée et l’on peut passer de très longues minutes pour créer son Namek préféré ou son Saiyan ultime. Le choix est totalement vote, de la forme du nez aux couleurs des vêtements en passant par la voix, ben entendu.

En fois le choix de personnage effectué, le jeu se lance enfin et dévoile, petit à petit, une histoire bien étrange. Les quelques cinématiques d’introduction font franchement douter sur le jeu… La caméra semble figée dans les airs, sans efforts de réelle “mise en scène”. Si vous avez le malheur de passer un plan, l’animation des personnages fait peur à voir, comme si la scène était passée en accéléré pour parvenir au plan suivant.

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Un scénario peu novateur

L’histoire démarre enfin sur le personnage de Trunks, voyageur dans le temps tout comme dans le manga originel. Les premières cinématiques associées à des combats sont vraiment très pauvres en mise en scène et dialogues. Il s’agit en réalité de revivre les combats d’anthologie tout en constatant qu’il se passe quelque chose d’étrange, comme si le temps était modifié.

Sur le fond, l’idée est très bonne mais la manière dont le sujet est amené rend l’ensemble peu intéressant. Heureusement, la diversité des combats proposés  par l’altération du temps offre de réelles nouveautés : l’issue des combat est parfois très incertaine du fait de nombreux facteurs pouvant altérer la situation. Sans spoiler outre mesure ce qu’il peut vous arriver, dites vous simplement que rencontrer un boss de type Cell dans sa forme finale dès le début du combat est un énorme défi !

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Finalement, vous faites partie de la Police du Temps qui a pour objectif de corriger les altérations temporelles. L’idée est donc de pouvoir faire ce que vous voulez et revivre certains combats autant de fois que vous le désirez durant les quêtes annexes de la campagne solo.

Un gameplay contrariant

Lorsque l’on aborde le gameplay de Dragon Ball Xenoverse, deux sujets bien distincts entrent en ligne de mire : l’environnement de la ville de Tokitoki et les arènes géantes de combat.

Tokitoki, (très) petite ville

En bon MMORPG, il existe donc une ville ouverte dans laquelle il est possible de déambuler. Fans de Assassin’s Creed et GTA, retenez vos ardeurs ! La ville est ridiculement petite et séparée en 4 zones par des portails nécessitant un temps de chargement. De plus, les actions et déplacements sont très limités, il est par exemple impossible de sauter par dessus un banc… Franchement frustrant pour une ville sous-disant “ouverte”.

N’oubliez cependant pas de parler aux nombreux PnJ disponibles car vous pourrez récupérer des informations, des capsules et surtout choisir un Maître qui vous apprendra des techniques spéciales.

Les grandes zones de combat

Finalement, le monde n’est pas si ouvert que cela : on retombe toujours sur les arènes géantes pour avoir la place de s’exprimer. Le design des arènes est soigné, on se croirait vraiement dans le manga ou l’anime associé. Chose amusante, une grande partie des décors cassent. Les maisons des pauvres Nameks prennent donc cher, tout autant que les villes. Mais pas toujours ! Car certains bâtiments sont incassables et le sol se “reconstruit” quasi systématiquement après un Kamehameha en rase-motte.

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Heureusement, il est aisé de se déplacer sur ces grandes arènes grâce au pouvoir de lévitation qui permet de couvrir de grandes distances en très peu de temps. Cela est parfois nécessaire pour attendre un portail pour accéder à de nouvelles zones. L’activation de certains portails est d’ailleurs dépendante de la qualité du combat en cours.

Les combats frustrants

Chose marquante, les combats sont particulièrement difficiles à maîtriser dans Dragon Ball Xenoverse. Nous avons identifié plusieurs causes concourant à générer une forte frustration pour le joueur.

Premièrement, ce jeu est orienté “combat”, c’est l’essence même de Xenoverse : contre l’AI ou contre les autres joueurs de la communauté. Sauf que les combats sont extrêmement redondant et répétitifs. Malgré la technicité nécessaire pour maîtriser les enchaînements, combos et attaques ultimes, il a semblé nécessaire de toujours tourner autour des adversaires en sprintant et d’effectuer des attaques éclairs.

Deuxièmement, la gestion de l’environnement et des déplacements de caméra est plutôt mauvaise. Les combats en intérieurs sont tout simplement ingérables. La caméra devient folle et ne sait plus se positionner. La vélocité des déplacements et des attaques vous envoi rapidement dans les murs et recoins… Dommage ! Pour les combats en extérieur, le plaisir d’enchaîner les combos est déjà plus présent. La caméra a plus de place pour s’exprimer malgré une sensibilité très forte au moindre mouvement.

En résumé, les combats sont franchement sympas au début puis deviennent de moins en moins intéressants du fait de la répétitivité des actions à réaliser pour dominer son adversaire.

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Bilan

Dragon Ball Xenoverse est une bonne tentative de Bandai pour renouveler le genre. La création d’un avatar personnalisé et la multitude de scénarios dans les quêtes annexes dans un environnement MMORPG est un ensemble d’excellents points marqués par ce titre.

En revanche, la faiblesse du scénario et les combats frustrants associés à une difficulté de maîtrise de la caméra tendent à limiter notre excitation…

Au final, il semble que les créateurs du jeu aient souhaiter mettre trop de choses en même temps dans un seul titre et que tout n’est pas abouti. Retrouvez ce jeu en cliquant ici.

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