Critique Comic : Promethea d’Alan Moore

A mi-chemin entre Planetary, Wonder Woman et Alice au pays des merveilles, Promethea est un comics assez méconnu, surtout en France. Pourtant, il a été écrit par l’un des plus grand auteurs de Comics de tous les temps, Alan Moore, le papa de Watchmen ou encore V pour Vendetta ! Une assez bonne raison pour se laisser tenter.

Synopsis

En l’an 411 après Jésus-Christ, à Alexandrie en Égypte, un lettré mystique païen est lynché par un groupe de chrétiens fanatiques. Il parvient à sauver la vie de sa fille, Promethea, qui s’enfuit dans le désert. Elle y rencontre le dieu syncrétique de son père, Thoth-Hermès, qui lui explique qu’il est impuissant face au Dieu des chrétiens. Il lui propose alors de l’emmener avec lui dans Immateria, le royaume de l’imagination. Ainsi Promethea perd-elle sa forme physique : elle devient une histoire, un conte, et atteint ainsi l’immortalité. Lorsqu’une personne, dans le monde réel, découvre cette histoire et s’y investit suffisamment, Promethea peut s’incarner en elle et agir dans le monde.

En 1999, dans une New York futuriste et clinquante, la jeune Sophie Bangs prépare un travail scolaire sur le mythe de Promethea. Elle est loin de se douter du destin qui l’attend…

Critique

Promethea, outre ses nombreux thèmes secondaires, est avant tout une œuvre sur l’imagination, la créativité. Le personnage principal naviguera constamment entre différents univers, tandis que les flashbacks nous ramèneront dans des temps anciens, tout aussi riches en aventures romanesques. Les adversaires de Promethea et certains personnages secondaires sont parfois issus de l’imaginaire collectif, quelques fois créés de toute pièce. Quoiqu’il en soit, ils sont toujours source de découverte pour le lecteur avide de mythologie, sorcellerie ou tout simplement écriture…

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