Divacore Blueskull : Test d’un casque intra et Bluetooth

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Les fabricants de casques recherchent de plus en plus la légèreté associé au sans-fil, combinaison qui apporte flexibilité et confort aux amateurs de musique. Reste ensuite l’inévitable combat entre casque nomade et écouteurs intra-auriculaires ! Aujourd’hui, nous vous proposons le test d’un casque qui réuni sans-fil, intra-auriculaire et légèreté ! C’est la jeune marque française Divacore qui commercialise le Blueskull et se positionne directement sur le créneau nomade actif.

En effet, Divacore cible en particulier les sportifs recherchant la stabilité d’un matériel audio posé sur les oreilles ayant une capacité d’isolement du monde extérieur pour favoriser la concentration.

Un bel effort de packaging

divacore_blueskullA première vue, le design est très soigné. La boîte est compacte et révèle un étui de transport contenant, bien sûr, le casque ainsi que trois jeux d’oreillettes et un mini câble USB de recharge. Niveau encombrement, c’est tout à fait optimisé pour une utilisation sportive. L’étui de transport associé à un mousqueton permet de se mouvoir sans se soucier de savoir si l’étui va tomber de la poche ou non.

Soigné mais sobre : la simplicité du kit Blueskull ne lui procure pas nécessairement une image de marque immédiate et c’est donc le matériel qui va devoir se montrer séduisant !

Ergonomie et confort d’écoute

divacore-blueskull_4Un fois posé sur les oreilles et en tour de cou (par l’arrière), il est nécessaire de procéder à quelques ajustements avant d’écouter la musique : testez les autres embouts disponibles pour adapter la position du casque. Il est dommage que les écouteurs intra ne soient pas un tout petit peu plus profond afin d’optimiser l’isolement, car il faut se reposer uniquement sur la largeur de l’oreillette. C’est la seule limite des casques rigides en contour d’oreille : une position d’écoute imposée. Le Blueskull dispose d’une partie de câble renforcée qui passe sur le haut de l’oreille. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, le caoutchouc n’est pas flexible et ne peut donc pas être “modelé” à son propre contour d’oreille.  Heureusement, le confort général est tout à fait correct, même en écoute prolongée.

divacore-blueskull_2Pour contrôler la musique ou les appels, le bloc de commandes (CoreTalk) est situé sur la droite, derrière l’oreille. Ce n’est pas une zone tout à fait pratique d’accès mais c’est légitimé par l’aspect compact et léger du Blueskull. Les commandes sont très simples : trois boutons suffisent à contrôler le volume, lecture/pause et le changement de piste. Pour cette dernière fonction, il aurait peut-être été préférable de privilégier le double-clic sur le bouton du milieu plutôt que la pression prolongée du volume. Du fait de la position de la commande, cela demande de rester plus longuement en extension. Mais les sportifs ne s’arrêteront pas là ! A noter que la quasi totalité des commandes sont associées à une confirmation vocale (en anglais).

Ce qui est un véritable plus pour les sportifs c’est la légèreté du casque de Divacore : 16 grammes seulement ! Autant dire que l’on oublie très rapidement les écouteurs même s’ils sont éteints. Autre avantage non négligeable est la résistance à l’eau et à la transpiration, en toutes conditions : idéal pour une séance de running même sous une pluie légère.

Qualité du son et microphone

divacore-blueskullDu côté des performances audio, on apprécie les aiguës clair et très net. Les mediums sont, classiquement pour des écouteurs, tout à fait dans la norme. Nous sommes plus partagés sur les basses : Divacore à intégré un système nommé “Bass Cave” qui renforce les graves. Le résultat donne des basses très profondes et très propres mais cela s’avère aussi très fatiguant sur une écoute longue durée, d’autant plus qu’il n’est pas possible de désactiver cette fonctionnalité. En complément du système de son, Divacore intègre une fonctionnalité de réduction de bruit passive (-42 dB) fournie par cVc. C’est une réduction très légère mais qui permet de couvrir les bruits de fonds résiduels, palliant ainsi le manque de profondeur de ces semi-intra-auriculaires.

Le bloc de commande contient un microphone afin de répondre aux appels. Malheureusement, même en s’isolant dans une pièce sans aucun bruits, la position du micro sur l’arrière du cou ne semble pas nécessairement très adaptée. Il a fallu se déséquiper de l’oreillette droite pour positionner le micro devant la bouche pour que les correspondants puissent entendre correctement.

En synthèse, la qualité audio est bien globalement bien présente et lorsque l’on associe les 10 heures d’autonomie (pour seulement deux heures de charge), le Blueskull de Divacore s’avère un très bon outsider sur le petit marché des casques sans fil !

N’hésitez pas à en savoir plus sur le prix à l’achat en cliquant ici.

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