Explication des meilleurs albums de Led Zeppelin

Explication de Physical Graffiti, le double album de Led Zeppelin

6ème album en 6 ans. Et pas des moindre puisqu’il s’agit d’un double. Alors que le groupe enregistre en studios, ils se rendent compte qu’ils ont bien trop de contenu pour un simple LP. Ils décident donc d’ajouter des titres enregistrés ou travaillés par le passé et qui n’avaient pas été mis sur Houses of the Holy ou Led Zeppelin IV. C’est l’une des raisons pour laquelle Physical Graffiti est un album ultra complet couvrant de nombreux styles.

Comme pour l’album Led Zeppelin III, la pochette est très stylisée. L’heureux propriétaire de la version vinyle peut jouer à convenance pour mettre en avant plusieurs scènes de la façade d’un immeuble de New York. Chanceux sont ceux qui ont l’album d’époque complet avec toutes ses jaquettes intermédiaires.

Pour le côté musical, le courant hard rock est très présent avec dans l’ordre Custard Pie, The Rover, Houses of the Holy, The Wanton Song, Sick Again. Un quart de Physical Graffiti est donc très rythmé dans le pur jus Led Zep.

Les influences de rock psychédélique et progressif se ressentent fortement avec les titres In The Light et Kashmir. Deux chansons pour déjà plus de 15 minutes de bonheur.

Le reste de l’album se partage entre chansons acoustiques, folk rock , country rock et un peu de blues qui fait son retour. Il faut retenir en particulier In My Time of Dying qui clôt la face A. Trampled Under Foot et Down by the Seaside ajoutent à l’ambiance posée générale.

Un magnifique album qui, malgré être un medley de plusieurs années d’enregistrement, reste un énorme classique d’une époque glorieuse pour le rock n roll. Il n’y a pas non plus de chanson phare, sauf peut être Kashmir avec le recul, qui aura été remise au goût du jour par Puff Daddy (featuring Jimmy Page) en 1998 sous le titre de Come with Me (OST de Godzilla).

Analyse de l’album Presence de Led Zeppelin

Presence n’est pas la création la plus solide du groupe. En partant de la fin, avec Tea For One, Led Zep nous laisse même sur une impression de déjà-vu. Tentative de mise à jour de Since I’ve Been Loving You, titre qui se suffisait largement à lui-même ! En remontant dans l’album, Hots On For Nowhere ne marque pas par ses paroles, et est heureusement sauvé par la qualité du jeu de guitare de Page.

Cette fin d’album est portant à l’opposé de l’excellente ouverture Achilles Last Stand qui est d’une belle complexité et entrecoupée d’efficaces solos de Page. For Your Life revient sur une rythmique plus posée, et la voix de Robert Plant semble brisée ayant des difficultés lyriques. Paraîtrait qu’il aurait enregistré la voix en chaise roulante suite à un accident de voiture. La face A se termine sur un titre très court : Royal Orleans.

La face B démarre comme la face A : avec une ouverture progressive et mystique à la guitare lançant cette fois-ci sur une reprise de Blind Willie Jonhson Nobody’s Fault but Mine. Cette adaptation est l’un des plus beau titre de l’album Presence. Comparez avec l’originale pour comprendre l’énorme boulot de ré orchestration de Led Zep.

L’autre titre à retenir de la face B est finalement Candy Store Rock, hommage au rock des années 50.

Presence n’est donc pas le meilleur album des anglais de Led Zeppelin, mais contient tout de même deux pépites avec Achilles Last Stand et Nobody’s Fault but Mine, chansons incontournables du répertoire du groupe.