Test des écouteurs Jays f-Five True Wireless

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De plus en plus l’univers des casques nomades se sépare en deux univers bien scindés. D’un côté, les casques (souvent avec réduction de bruit), de l’autre, les écouteurs dit True Wireless, sans aucun câble (et parfois avec réduction de bruit comme les AirPods Pro). C’est sur cette gamme que le producteur suédois Jays joue avec ces f-Five que nous avons en test aujourd’hui.

Packaging et design des Jays f-Five

Jays f-Five True Wireless_boite

L’ouverture de la boîte des f-Five ne laisse pas réellement de surprise quant on est un tant soi peu connaisseurs des produits Jays. Simple, élégant et efficace. On y trouve donc les écouteurs, 3 paire d’embouts pour s’adapter à toutes les oreilles, le boîtier de transport / charge et le câble USB-C pour recharger ce dernier. On apprécie toujours le mode d’emploi « simplifié » directement dans le verso de la charnière de la boîte.

Côté design, aucun doute, Jays connaît son boulot. Reprenant rapidement le form factor bien connu des AirPods d’Apple, le fabriquant suédois a néanmoins apporté sa touche. Ainsi on est confronté à des écouteurs semi-intra auriculaire, d’un beau noir mat avec un logo discret. Les plastiques utilisés pour les écouteurs semblent de plutôt bonne qualité pour le prix.

Jays f-Five True Wireless_recharge3

Ce même plastique noir compose la boîte de transport et charge . La charnière, fonctionnelle, nous semble cependant moins solide que celle des camarades californiens d’Apple, mais reste dans la norme des true wireless. La recharge se fait en USB-C, et des indicateurs sur la boîte permettent de voir l’état de charge général.

L’ergonomie des Jays f-Five

Peu de doutes sur l’usage de ces écouteurs au vu du form factor désormais célèbre qui est utilisé. Cependant, on apprécie le côté semi-intra auriculaire qui permet de bien mieux isoler du monde extérieur que beaucoup de copycat d’Apple. A l’inverse, ceux qui n’apprécient pas le côté légèrement intrusifs de ces derniers retourneront sur des écouteurs plus conventionnels. Parfois, une sensation de « chute » peut se faire ressentir, mais il n’en est rien. Les écouteurs sont bien stables une fois installés avec les bons embouts dans vos oreilles. Une nouvelle habitude à prendre donc !

La connexion par Bluetooth 5.0 est rapide et fiable. Nous n’avons pas constaté de coupures ni de soucis durant les multiples tests qui ont été effectués. On regrette cependant de ne pas avoir une identification du « couplage » des écouteurs. En effet, en retirer un ne coupera pas la musique, une fonction présente sur de nombreux true wireless et bien pratique à l’usage.

Les contrôles tactiles sont très sensibles et parfois un peu capricieux. On se reprendra plusieurs fois avant de passer à la chanson suivante ou lancer l’assistant vocal. A l’inverse, on coupera souvent la musique par un « tap » inopiné sur un des écouteurs.

Côté autonomie, on est dans la norme pour ces intra. Entre 3h30 et 4h d’autonomie sur une charge, 4 recharges possibles dans la boîte, ce qui nous amène à environ 16h de musique sans soucis. Notez qu’il faut compter 1h pour une charge complète des écouteurs, un peu plus d’1h30 pour celle de la boîte.

La fonction téléphonie et la qualité du son

Dans la gamme Jays, ces f-Five sont réellement optimisés pour la téléphonie. Les appels sont clairs, que ce soit pour l’un ou l’autre des correspondants. La voix est bien captée, même en situation complexe en ville par exemple.

Côté musique, on va tester comme à l’accoutumée ces écouteurs sur des sources FLAC 16 bits / 44.1 kHz en provenance de l’application Qobuz sur iOS.

Nina Simone – New World Coming – Don’t Let Me Be Misunderstood : Les habitués des sons Jays ne seront pas dépaysés. Le rendu de la grande Nina Simone est clair, net. Rendu qui nous semble très linéaire, basses en retrait qui ne plairont pas à tous, clairement. C’est un son chirurgical, presque froid auquel on est confronté. Cependant, les voix sont très bien rendues. Il en est de même de la spacialisation qui surprends de précision pour des écouteurs de ce niveau de prix.

Led Zeppelin – Led Zeppelin III – Immigrant Song : Plus de punch dans les oreilles avec le classique intemporel de Led Zep. Le côté clair et chirurgical des écouteurs se fait bien sentir, les basses sont en retrait. Le rendu n’en est pas déplaisant pour autant pour qui aime les écouteurs neutres. Le découpage des instruments et la spécialisation du son restent excellentes pour ce type d’écouteurs.

Bill Evans – You Must Believe in Spring – B Minor Waltz (for Ellaine) : Un morceau qui semble être fait pour ces écouteurs. On retrouve la chaleur du piano, la finesse des différents instruments très bien découpés et présents dans la scène sonore. A vrai dire, on a l’impression que ces f-Five ont été entraînés pour diffuser ce type de morceau !

Iron Maiden – The Number of the Beast – The Number of the Beast : Pour terminer, nous faisons (un peu) souffrir les f-Five sur un classique de Maiden. Dès l’intro nous sommes à nouveau surpris par la justesse de ces petits écouteurs qui sont très loin de faire honte à Bruce Dickinson et ses camarades. Sur certains passages compliqués on sent une faiblesse sur les basses et bas-médiums. Mais jamais ils ne seront pris en défaut. Les basses restent en retrait, mais c’est la signature de la maison !

En conclusion, ces petits Jays f-Five s’avèrent être une excellente surprise en terme de qualité sonore pour qui a une oreille amatrice de rendus plutôt neutres. A 79€, c’est un très bon rapport qualité/prix pour des écouteurs True Wireless. Le tout avec une bonne fonction téléphonie et un excellent rendu musical qui compense avec ses quelques errements ergonomiques.

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