Plus de 70 millions de spectateurs dans le monde, se sont déjà enthousiasmés pour CATS, un musical crée à Londres en 1981 par Andrew Lloyd Webber, et merveilleusement inspiré des poèmes de Thomas Stearns Eliot, prix Nobel de littérature en 1948. Quatre lettres pour résumer un incroyable succès planétaire, traduit en 15 langues et joué dans plus de 300 villes. Récompensé de deux Olivier Awards® et sept Tony Awards®, CATS est devenu l’un des plus grands classiques de Broadway et du West End londonien.
Résumé
Une fois par an au cours d’une nuit extraordinaire, les Jellicle Cats se réunissent pour leur grand bal. Leur sage et bienveillant chef, le Vieux Deuteronome choisit celui qui pourra entrer au paradis de la Jellicosphère pour renaître dans une toute nouvelle vie.
Du musical au music-hall
Ce spectacle mythique est aujourd’hui à Paris, sous les ors du théâtre Mogador, dans une adaptation française de Nicolas Nebot et Ludovic-Alexandre Vidal.
En s’engageant dans la salle, les spectateurs pénètrent aussitôt dans une atmosphère étrange et insolite. Imaginé par John Napier, le décor est en effet un terrain vague, encerclé de tout un fatras d’objets se prolongeant sur chaque côté du théâtre. Cette décharge originale sera le seul et unique décor, pour toutes les chorégraphies millimétrées et à la frontière de la danse classique, de Gilliam Lynn.
Electrisant et puissant
Plus de deux heures de maquillage sont nécessaires avant chaque représentation, pour cette troupe composée d’une trentaine d’artistes. Les danseurs sont aussi aériens que félins, et surgissent volontiers dans la salle, pour le plus grand plaisir des enfants. Tous les personnages sont bien évidement des chats, mais possèdent un nom ainsi qu’une véritable personnalité artistique. Et même si l’on peut imaginer un statut social pour certains d’entre eux, cela reste compliqué de s’identifier à tel ou tel protagoniste, pour ressentir les différentes émotions de cette fiction.
CATS, à Mogador, jusqu’au 3 juillet 2016.